Juan José Esquivel, grand protagoniste de la corrida de 2015 |
DES TOROS ! DES TOROS ! DES TOROS !
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Le week-end arrive et, normalement, les Toros aussi au Plumaçon.
Le vendredi, c'est jour de course torista à la Madeleine depuis quelques temps (au moins sur le papier). Après l’impeccable présentation des toros de Cuadri l’an dernier (mais leur comportement fut décevant) la commission taurine a choisi de faire revenir un fer bien connu (et bien aimé). Celui des héritiers de Cebada Gago.
De prime abord, on aurait préféré voir d’autres élevages dans ce registre. Mais soit, nous verrons bien !
Le toro de Cebada, issu d’un croisement Domecq-Nunez, constitue à lui seul un encaste quasi propre. C’est en règle générale un animal plutôt bas et fin, astifino parmi les astifinos, qui ne facilite que rarement la tache du torero. La corrida telle qu'elle devrait toujours être. Tant mieux, on adore ça !
Au rayon souvenir, en 2016, la venue des Cebadas avait permis quelques moments d’émotions au tiers des piques mais aussi des expressions toreras remarquable (notamment Rafaelillo). Plus récemment, à Pampelune, ils ont déçu. Souhaitons que l’air Montois leur soit bénéfique et que l’élevage andalou nous donne le sourire d’un après midi de TOROS-TOROS, fait de tiers de piques épiques, de peur, de courage et de triomphes au son des "TORERO, TORERO" comme récompense ultime d’un public envers ceux qui s'y filent et s’exposent face au toro, au vrai !