MADELEINE 2025 - Corrida du jeudi 17 juillet

 Mont de Marsan - Toros de Santiago Domecq

Miguel Angel Perera ( silence et 2 oreillettes)

Emilio de Justo ( silence et salut)

Tristan Barroso ( oreillette et silence)

Corrida de Santiago Domecq indigne de tête, satisfaisante de trapio et très diverse de comportement ; avec de l’assez bon, du faible et decasté, et les comportements intermédiaires. Aucun vice en tout cas. 2 cinqueños. Les meilleurs.
12 piques. Pas toutes symboliques.

Miguel Angel Perera ne put rien faire face au faible premier. A part allonger inutilement et exagérément sa faena. Entière desprendida. Silence. En dedans face au 4 après une entame hyper prometteuse. Quelques détails à se mettre sous la dent mais le bilan est vraiment mitigé face à un tel toro de triomphe. Estocade maison. 2 oreilles d’un pet non réclamées. Peut-être pensent-ils re remplir les arènes comme ça ?…

Emilio de Justo passe complètement à côté du noble second. Toreo de profil « à toute vitesse ». Aucun engagement réel. 3 pinchazos. Silence. Faena tout en musique au 5 (?!?). Aucun temple. Aucune douceur. Ça passe et ça repasse sans signification. 3/4 banale au 2eme jet. Salut.

Tristan Barroso mit hélas trop de temps à comprendre le 3eme toro. Une paire de naturelles valables à la fin. Épée bien portée. Pétition minoritaire. Oreille (généreuse). RAS au 6. Épée complètement ratée sans préméditation. Mieux au 2eme envoi. Silence

Arènes du Plumaçon. De gros vides quand même. Présidence, M. Labarthe. Soucieux de ne pas démentir la politique mensongère ambiante (comme d’habitude). Excellent le quite en gaoneras de Miquel Ange au 4.

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1. Escopetero, N*55, septembre 2020, Castaño 

Très faible. Silence
2. Niñero, N*80, février 2021, Colorado 
Toro de 3eme tiers. Avec du galop et de la présence (au 3eme tiers).
3. Recepcionista, N*35, septembre 2019, Castaño 
Toro offrant des possibilités par sa noblesse sans vice. Silence 
4. Caution , N*4, septembre 2019, negro mulato chorreado 

Le toro moderne avec de la bravoure et de la « durabilité ». Vuelta al ruedo (comme on donne de nos jours (injustement) à ces toros là)
5. Lomito, N*15, septembre 2020, Castaño bragado meano…
Le toro qui permet lui aussi. Sans vrai transmission mais collaborateur. Qu’est ce qu’il leur faut ??? Quelques applaudissements.
6. Perdigon, N*44, octobre 2020, Colorado bragado chorreado en verdugo…

Très vite éteint. Déficit de race malgré quelques « sursauts ». Silence

MADELEINE 2025 - Corrida du mercredi 16 juillet

 Mont de Marsan - Toros de Fuente Ymbro

Morenito de Aranda ( silence et  silence)

Daniel Luque ( 2 oreilles (sic) et salut (re-sic))

Borja Jimenez ( silence et silence)

Corrida de Fuente Ymbro honorablement présentée (à part l’horrible 3eme au niveau des cornes et le 6 bien trop petit). Un petit peu entretenue la 1ere moitié. Carrément soporifique la suite.

12 piquettes. La 2eme en général symbolique.
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Morenito de Aranda ne s’exposa que trop peu au 1 pour le dominer. Faena très accrochée. 2 pinchazos. 3/4 basse. Avis. Silence. Idem au 4. Faena interminable que le passage. Quoique le toro ne permettait pas davantage. Épée trasera et tombée. Avis. Descabello. Silence.

Daniel Luque toréa en rond et sur le passage le noble 2eme. Adornos grand public de clôture. Épée desprendida d’effet immédiat (grand public). 2 oreilles (très grand public). A l’aise encore avec le 4 ; le travail n’en demeure pas moins superficiel et fait de recours pour « faire monter (un peu) la sauce ». Ça triche à bloc quoi. Pinchazo sur le haut. 5 descabellos directs (dans l’indifférence générale ?!). Ovation des gogos (et de tous les candidats aux prochaines municipales. ; quelle bande de nazes). Salut. Ils doivent bien se marrer dans la camionnette en rentrant. 

Borja Jimenez proposa une faena insipide au 3. Qui, malgré des cornes scandaleuses, méritait mieux. Épée de côté sans engagement. Silence. Il tenta d’imposer sa tauromachie autoritaire au 6 ; qui ne le supportait pas. Entière encore en bas ! Silence

Arènes du Plumaçon. 5000 personnes environ.. Présidence, M. Lanati. Ridicule à tout point de vue (gestion du 1er tiers, oreilles, musique). Bien Tito Sandoval en 2 « piques » au 3.

Marseillaise toujours aussi improbable au milieu du paséo.

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1. POMELO , N*23, dec 2020, negro liston bragado…

Toro de media casta, sans classe (comme ils disent !) mais avec ses difficultés. Silence

2. GUARDESO, N*18 , février 2021, negro mulato bragado meano…
Noble au 3eme tiers (comme ils disent). Sans transmission particulière. Invisible au tercio de piques. 

Vuelta al ruedo complètement hors de propos.
3. TREMENDO, N*117, août 2020, negro
Bravito en 2 « piques ». Cornes en balais à chiotte aux 3eme tiers. Une honte.
4. HURON , N*6, janvier 2021, negro mulato chorreado 
Sans intérêt. Faible. Quelques sifflets.
5. HARPIO, N*26, décembre 2020, negro liston

Sans intérêt non plus. Pâle collaborateur à amorphe 🤮.  Silence.
6. REBUENO, N*70, juillet 2020, negro

Encore un toro sans race ni moteur. Silence

A vos agendas

Vendredi, Fernando Robleño fera sa despedida en France, et nous pouvons aller une dernière fois à sa rencontre la veille. Dernière occasion.

Vic : les pendules déjà déréglées ?

 

Patatras ! Nous espérions que, pour la 3ème année consécutive, Vic revendique le titre de capitale du Toro Bravo... Il n'en fut rien. Trop de toros mal présentés. Trop de négligences présidentielles. Bien trop ! Trop de faux (comme ailleurs). Alors que Vic s'est construit sur le vrai. Et c'est la ligne directrice de la feria dans son intégralité qui devient illisible. 

Vic est retombé dans ses travers. 

A vouloir contenter tout le monde, le plus souvent on ne contente personne.

Vic est un village. Vic est dans le Gers. Vic fait partie des arènes qui ont besoin d'un public fort à l'identité marquée. Un public multi générationnel, passionné et populaire. Un public bien a lui. Un public qui s'y retrouve. 

Son avenir en dépend. Ce sera tout l'enjeu de la nouvelle "mandature".

A l'année prochaine.

Conviction

 

S'il est un torero qui "marche sur l'eau" actuellement (indépendamment des toros qu'il combat) c'est bien José Antonio Morante Camacho "Morante de la Puebla". Et oui, maintenant, on dit le nom en entier !

Séville, Madrid, Jerez... il écrabouille tout sur son passage.

Si vous n'avez jamais eu l'occasion de le voir, courez y. Avant qu'il ne soit trop tard.

Morante était aux cartels de la Madeleine 2024 mais ses troubles psychologiques l'ont ensuite éloigné des ruedos. Si ce choix avait été celui du cœur, il est évident qu'il aurait figuré sur l'affiche de 2025. Il n'en est rien...

L'absence de conviction des organisateurs, au profit de basses considérations logistico-commerciales, c'est assurément le fléau principal de nos arènes de province.

Madeleine 2025 / Hâte d'y être