Les prix (très officieux) de la Madeleine 2024

Meilleur toreo (indiscutablement) : Tristan Barroso

Il nous gratifia lors de la novillada piquée matinale de naturelles de toute beauté, lentes, la main basse, rematant chaque fois par le bas. Olé ! On peut vraiment dire qu'il a "mis le bouillon" à Marco Perez, qui ne doit lui sa sortie à hombros qu'à l'indulgence présidentielle, suite (quand même) à un beau recibir au centre.

Meilleur quite : Tristan Barroso (aussi !)

Très inspiré, volontaire et engagé dans une compétencia hyper plaisante avec Marco Perez, ce fut (de loin) le meilleur moment de capote.

Meilleur banderillero : Victor del Pozo (pour la deuxième année consécutive !)

Dans la cuadrilla d'Alberto Lamelas lors de la corrida concours, il s'exposa superbement face au toro de Dolores Aguirre. Torero à suivre.

Meilleur picador (s'il faut en sauver un) : Alberto Sandoval (encore lors de la novillada piquée)

Meilleure estocade : Ginès Marin (lors de la très triste corrida de Victoriano)

Techniquement. Car dans l'engagement ce prix aurait pu revenir à Manuel Escribano ou Marco Perez

Meilleur toro : "Buscarriudos" de Victorino Martin

Lidié en 5ème position par Morenito de Aranda.

Mention spéciale à l'ensemble du lot pour sa caste. Un lot de niveau au moins égal à ceux de la fin des années 90 ; époque durant laquelle de véritables spécialistes de l'encaste Albaserrada savaient les mettre plus en valeur encore...

On est pas sur un rond-point de gilets jaunes !

Fernando Robleño face à un toro lambda de chez Peñajara

Attention pépite à 10'45'' ! Ca ne dure qu'une minute. Mais ça vaut le détour :

https://www.francebleu.fr/emissions/callejon/gascogne

Si les aficionados n'avaient pas l'habitude de ce genre de sorties grotesques dont ils sont la cible (alors que nous ne sommes finalement que les victimes), il y aurait de quoi trouver ça scandaleux. Ce n'est que risible...

M. Dayot, notre Abraracourcix local (nous avons déjà eu l'occasion d'en parler), est à son tour tombé dans le panneau, tout à fait involontairement "tendu" par le public du Plumaçon, mécontent (si nous avons bien compris) de niveau global de présentation de la corrida concours, spectacle atypique dont la vocation première est de montrer quelques-uns des plus beaux toros de combat. Ce n'était clairement pas le cas. Voir notre reseña.

Très énervé à l'issue de la corrida à en croire le journaliste de FBG, Charles Emmanuel Dayot s'invite lui même sur les ondes. Ses conseillers en com' ne devaient pas être levés. Et là... c'est le drame !

Une minute, pas plus, c'est bien suffisant pour déblatérer un tas d'inepties et montrer toute l'étendue du mépris qu'il réserve au peuple. Le racisme est un délit. Et le racisme social en fait partie. Du haut de leur tour d'ivoire, les chefs de tribu nous dispensent régulièrement la même litanie, dès que la grogne monte, venant troubler leurs privilèges et leur tranquillité.

C'est gens crient. Ils rigolent fort. Ils boivent et sont mal habillés ! Beurk !

Rappelons pour mémoire que le caractère exceptionnel de l'acte tauromachique est le fruit d'un triptyque. Ce triptyque se compose du toro, du torero... et du public ! C'est ce qui différencie la corrida de la majorité des autres spectacles vivants, en fait sa force et son intérêt. Abraracourcix peut se doter d'une garde rapprochée, d'un druide ou même d'un barde pour choisir les meilleurs toros. Il peut procéder de la même manière pour les matadors. Mais ses prérogatives s'arrêtent hélas là pour lui. Et non, il ne peut pas choisir son public. Il doit le prendre tel qu'il est : snob, grossier, végan, aviné, grincheux, enjoué... C'est dur mais c'est comme ça. On peut modeler des cartels. Mais (pour le moment), il est interdit d'asservir les personnes. 

Il y a des jeunes dans nos arènes. Ils payent chers leurs places. Il y a des peñas taurines qui font la vitalité de notre Madeleine et ne désemplissent pas la nuit. Il y a des coureurs d'encierro qui... courent le monde pour assouvir leur passion. Il y a à Mont de Marsan un réel engouement pour la tauromachie. Et il y a l'émotion (positive ou négative) qui en découle. C'est une richesse. Pas une faiblesse.

Préférons voir le verre à moitié plein.

MADELEINE 2024 - Corrida du dimanche 21 juillet

Mont de Marsan - Toros de Victorino

Manuel Escribano (Salut et Silence)

Morenito de Aranda (Oreille et Oreille)

Joselito Adame (Silence et Silence)

Corrida de Victorino Martin bien présentée et vraiment satisfaisante dans l’ensemble. Des toros avec des pattes, de la race et du moteur qui n’ont pas trouvé toreros à leur pied. Le dénominateur de la tarde : des museaux au raz du sol et cette propension exquise à se retourner comme des chats.
14 piques. Dont quelques-unes avec entrain.

Manuel Escribano mit beaucoup trop de temps à comprendre le 1 ; qui ne demandait qu’à charger. Une série potable à droite. Mais échec global du torero. Épée très engagée ! Avis. Descabello et salut (normal). Il passe par contre à côté de la noblesse vibrante du 4. Épée de côté. Avis. Toro gâché. Silence.

Morenito de Aranda livra au 2 une lidia mesurée. 2 séries de naturelles hyper méritoires avant une demie rageuse. Oreille incontestable. Sans démérité, il ne se hisse pas à la hauteur du très bon 4. Lui retirant sans cesse la muleta au lieu de laisser le toro « revenir ». Épée delantera. Oreille généreuse. À noter : impeccable encore dans la Lidia.

Joselito Adame ne se hissa pas tout à fait au niveau du 3. Malgré quelques passages de bonne facture. Demie tombée sans s’engager. Descabellos. Silence. Reculades et compagnie au 6, tendance « alimaña ». Trop dur. Épée en bas au 3eme pèt. 

Arènes du Plumaçon. Pleine. Présidence, M. Franck Lanati. Une oreille de trop.

Salut mayoral. Normal.

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1. Migrador, N*43, Cardeno bragado meano, janv 2019

Faiblot. Mais avec un fond de race. Silence
2. Placentino, N*38, negro entrepelado bragado, dec 2018
3 piques. Toro très exigeant et intéressant. Ovation méritée (avec pétition de vuelta).
3. Manchonero, N*13, Cardeno bragado meano, janv 2019
De la présence au 3eme tiers. Encasté. Silence
4. Veneciano, N*69, cardeno bragado meano, janv 2019
Un toro piquant du début à la fin. Bien. Quelques applaudissements (seulement)
5. Buscarriudos, N*74, Negro entrepelado, février 2019
Très bon toro. Du gaz. De la caste. Applaudissements 
6. Cucador, N*27, Cardeno bragado meano, janv 2019

Encore un toro de respect. Présent dans tous les instants de la lidia. Ovation bien légitime. Pour l’ensemble aussi.

MADELEINE 2024 - Corrida du samedi 20 juillet

Mont de Marsan - Toros La Quinta

Emilio de Justo (Silence, Oreille et Silence)

Clemente (Oreille (?) ,  Silence après pétition (😩) et 

Corrida de La Quinta sans âme, ni caste. Pas de présence au cheval. Rien. Pas de piquant à la muleta. Des charges au pas et à mo-hauteur. Les toreros auraient néanmoins dû faire mieux.
13 piques (dont au moins 2 éraflures).

Présentation satisfaisante. Sauf le 2eme.

Emilio de Justo tenta timidement d’intéresser le 1. Demi inutile puisque le toro se couchait déjà. Silence. Faena en rond et/ou sur les bordures au 3. Épée tombée. Oreille mensongère (à la demande du maire 🤣) sur pétition clairement minoritaire. Que dire au 5 ? Si ce n’est qu’Emilio toréa mal, usant des ficelles « grand public » : allongeant « derrière », et ne toréant jamais « devant ». Un pinchazo. Une épée trasera. Une delantera…

Clemente ne proposa rien de bon à l’inoffensif 2eme. Épée en place. Oreille ridicule (non demandée) protestée. Fuera de cacho de A à Z au 4 (avec la complicité du public). Épée tendida et trasera. Pétition du maire 😂😂😂. Oreille refusée ! 🤷‍♂️ Mal aussi au 6 qui méritait mieux. Tout le temps sur le passage. Jamais en face ; même en début de série.🤦‍♂️Demie de conclusion.Silence (bien sympathique) après avis.

Arènes du Plumaçon. . Présidence, M. Denis Labarthe. Aux ordres des forces du mal. Nullissime. Grotesque ? Grotesque.

Sobresaliente, Alvaro de la Calle. Pas invité au repas.

Cuadrillas anormalement bruyante. Il serait du ressort de l’organisation de les faire taire…

Encore des coussins et des sifflets au final.

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1. Pregonero, N* 21, Cardeno oscuro, oct 2019

Très mal piqué. Couché avant la mort. Silence (de dépit)
2. Distinguido,  N*59, Cardeno (lucero ?), oct 2019
Sans trapio. Debil. Silence
3. Sargente, N*85,  Cardeno oscuro, nov 2019
Collaborateur mansote. Silence
4. Tratante, N*76, Cardeno, janv 2020
Docile à souhait après une sortie néanmoins piquante. Silence 
5. Clavelito, N*62, Cardeno claro, oct 2019
Un peu plus de moteur celui là. A défaut de caste. Ovation démesurée.
6. Rabioso, N*55, Cardeno oscuro, oct 2019

Toreable aussi. Quoique sans intérêt véritable. Ovation (de frustration à la prestation des toreros)

MADELEINE 2024 - Corrida du vendredi 19 juillet

Mont de Marsan - Toros de Saltillo, Conde de la Corte, Dolores Aguirre, Peñajara, Flor de Jara, Christophe Yonnet

Fernando Robleño (Vuelta après avis et Silence ) 

Morenito de Aranda ( Vuelta et Oreille)

Alberto Lamelas ( Silence et )

Corrida-concours sans relief véritable ; comme on le redoutait. Aucun bon tercio de varas. Seul le combat du  Saltillo revêtit de l’intérêt. On attend de ce type de spectacle une présentation exceptionnelle des toros. Ce ne fut le cas que du 1er et du dernier.
19 piques.

Fernando Robleño livra au 1er un trasteo sérieux, soucieux de laisser sa place au toro (charge courte et tête à mi-hauteur). 2 tiers de lame bien portée mais un peu basse. Descabello au 2eme essai après avis. Pas grand chose à faire au 4, très peu combatif. Épée dans les bas fond au 3eme essai. Descabello. Silence.

Morenito de Aranda, très à son avantage dans la lidia du 2, ne parvint pas toutefois à le garder auprès de lui à la muleta. Estocade lambda au 3eme essai. 3 descabellos. Salut mérité pour l’effort. Très décidé aussi au 5, Morenito profita par moment de la noblesse (fade) du Flor.  Toreo essentiellement sur le passage hélas à un toro de 3eme tiers quelque peu hors de propos ce jour. Il bascule bien au 2eme essai mais l’emplacement est défaillant. Oreille du (ne partie) du public.

Alberto Lamelas ne trouva pas le bon placement au Dolorès. Estocade tombée. Silence. Il toréa trop longtemps le Yonnet diminué. Mais peut-on le reprocher à ces toreros au chômage partiel. Épée « dépitée » au 2eme jet. Silence. Silence.

Arènes du Plumaçon. . Présidence, M. Hugo Lavigne. RAS. Bon tercio de banderilles de ……. au 3.

Prix au meilleur toro et au meilleur tercio de piques )justement) non attribués.

Coussins et bronquita finale.

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1. Jamuquero de Saltillo (encaste Saltillo), N*16, cardeno claro caribello coletero, janv 2019

Magnifiquement présenté. 5 piques (dont 2 picatazos d’ouverture). De la présence et de la fixité. Pas assez de moteur toutefois. Applaudissements (pour la présentation)
2. Ojos Verdes du Conde de la Corte (encaste Conde de la Corte) N*93, Negro mulato bragado, janv 2020
Correctement presenté. En pointe. 3 piques sans entrain. Un peu plus mobile et incisif  après mais sans durer par défaut de race. 
3. Secuoyo de Dolores Aguirre (encaste La Corte / Atanasio Fernandez), N*3, Castaño (?), nov 2018
Beau mais pas net au niveau des pointes. 4 piques dont une « hors délai ». Coriace mais vite éteint. Silence
4. Paquetito de Peñajara (encaste Contreras / Domecq via Baltasar Iban), N*54, Negro bragado meano, avril 2019
Juste de présentation (pour une concours). 3 piques anodines. Globalement sans transmission et sans race. Quelques sifflets
5. Capachero de Flor de Jara (encaste Santa Coloma - Buendia), N*42, Cardeno oscuro, janv 2019
Présentation trop modeste. 2 petites piques. Collaborateur et soso. Ovation injustifiée.
6. Apasionado de Christophe Yonnet (encaste divers Parladé), N*88, Chorreado, janv 2019

Magnifiquement présenté. 2 piques (seulement) après une bonne première rencontre (charcutée). Déglingué ensuite. Silence.

MADELEINE 2024 - Corrida du jeudi 18 juillet

 Mont de Marsan - Toros de Victoriano del Rio

La technique nous a lâché pour le direct... mais les toros surtout ! Petite séance de rattrapage...

Sébastien Castella (Silence et Silence) 

Ginès Marin (Silence et Oreille)

Yon Lamothe (Silence et Silence )

Corrida de Victoriano del Rio (5) et Toros de Cortes (1). Ce qui (cette fois) est la même chose, encore faudrait-il le préciser. Affligeante de niaiserie et de faiblesse. Tarde de total ennui, à l'image de la précédente. Imprésentable le 4ème puis son remplaçant. Beaucoup de pointes suspectes. Un peu comme si tous les ingrédients étaient minutieusement réunis pour aboutir à ce genre de catastrophe prévue d'avance. Vivement la suite !
12 piques ridicules (sauf une)

Sébastien Castella tua mal ses toros.

Ginès Marin coupa une minuscule oreille après un coup d'épée de qualité.

Yon Lamothe, après Dorian, a eu droit à son cadeau empoisonné.

Arènes du Plumaçon. Quelques vides . Présidence, Mme Colette Lacomme. Un peu de musique pour masquer le marasme. Toujours rien à se mettre sous la dent au niveau des cuadrillas ! C'est le vide intersidéral.

Le matin, NSP assez entretenue grâce à des novillos accrocheurs et des jeunes globalement volontaire. Une estocade hyper engagée valut une oreille plaisante à Julio Norte au 4ème et dernier.

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1. Decorado, N°96, Castaño bragado, fév 2019

Ce n'était que le début. Silence
2. Bisonte, N°94, Negro mulato liston, mars 2019
C'était encore le début. Silence.
3. Asustado, negro mulato burraco, août 2019
La chape de plomb s'installe. Silence
4bis. Español, N°126, Negro mulato, janv 2019
Quelle mocheté ! Quelques sifflets bien mérités
5. Forajido, N°90, Negro mulato, janv 2019
Toujours pas mieux. Applaudissements (?)
6. Soleares, N°177, Negro, déc 2018

Le calice jusqu'à la lie. Quelques sifflets

MADELEINE 2024 - Corrida du mercredi 17 juillet

Mont de Marsan - Toros de Puerto de San Lorenzo

Alejandro Talavante (Salut et Silence) 

Daniel Luque (Silence avec avis et Silence avec avis)

Dorian Canton (Silence et Silence avec avis)

Corrida de Puerto de San Lorenzo (2) et Ventana del Puerto (4) … ce qui n’était pas du tout prévu. Inégalement mais (globalement) trop modestement présentée. Les Atanasios d’ouverture aussi débonnaires que les Domecq. Une course (de plus) à oublier. A cauchemarder ???
12 piques (archi) symboliques.

Alejandro Talavante réalisa une faena sans saveur face à l’inconsistant 1er. Entière potable. Salut (pueblerino). RAS aussi au 4. Tout aussi transparent. Faena trop longue et trop superficielle. Demie efficace.

Daniel Luque essora le 2eme toro en une série. Il n’en demandait pas tant. Estocade basse. Pinchazo. Descabello. Avis et Silence. Silence aussi au 5. Ennui mortel. Entière correcte (puis avis).

Dorian Canton ne put rien faire face à l’insipide 3ème. Estacade « neutre » après 2 pinchazos. Silence. Que dire au 6 ? Que ces « cadeaux » sont empoisonnés ? Bajonazo au 2ème essai. Flopée de descabellos. Sileeeeeence après avis.

Arènes du Plumaçon. Quasi plein. Présidence, M. Franck Lanati. Musique injustifiable.

Marseillaise hors de propos au milieu du paséo.

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1. Faraon, N*168, Negro, sept. 2019

Faible. Sans consistance ni personnalité. Silence
2. Caraseria, N*149, Negro, avril 2020
Faible et decasté. Silence
3. Cristalino, N*180, Negro, avril 2020
Fadissime. Decasté… dissime. Silence
4. Inspector, N* 33, Castaño, mars 2020
Idem. Silence 
5. Huracan, N* 156, Negro liston, sept 2019
Idem (ou pire). 🤢 Quelques sifflets (enfin)
6. Inspector, N*135, Castaño, sept 2019

Faible et sur la défensive. 🤮 Quelques sifflet

Madeleine 2024

La Madeleine 2024 sera... notre 25ème Madeleine à l'Escalier 6. Plus de 120 jours au Plumaçon ! Les réussites peuvent se compter sur les doigts d'une main (ou deux). Le reste est tombé dans l'oubli. Une véritable satisfaction toutefois : celle de voir nos arènes demeurer "mixtes" avec le plus souvent (comme cette année) 2 corridas faisant (sur le papier) la part belle au TORO ; quand la plupart des plazas de même importance ont depuis longtemps sombré dans la facilité.

Sans TORO, rien n'a d'importance.

Après Séville, après Madrid, après Pampelune... quels sont les motifs légitimes d'espoir pour les jours à venir ? Presque aucun. Le défilé d'animaux "écervelés" devraient logiquement se poursuivre ici. Mêmes ganaderias. Mêmes matadors. Toujours les mêmes cartels et toujours les mêmes vaines déceptions. Au milieu d'une programmation Grand Public, la corrida-concours (pour aficionados avertis) vient comme un cheveu sur la soupe et ses chances de succès populaire sont bien maigres. Le retour des Victorinos est évidemment attendu après la débâcle de 2019. Ce sera à quitte ou double. Les arènes auront les yeux rivés sur les toros. L'attente est grande. L'exigence sera à son comble. L'on sait le Plumaçon capable de tous les excès...

Bonne Madeleine à tous.

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Comme l'an dernier, retrouvez tous les jours en direct sur notre site internet (et via les réseaux) les réseñas des corridas.

"Mais le plus souvent, je m'y ennuie"

A voir, si le cœur vous en dit, cette mini-série sur Arte traitant des femmes dans la tauromachie... Avec une conclusion qui fait (tristement) écho à notre billet d'humeur sur la novillada de Saint Perdon.

https://youtu.be/52dDPGEalzo?si=wpVP6dIhYA_ho21a

Vic : les pendules sont à l'heure

 

Vic avait, comme qui dirait, "remis les pendules à l'heure" en 2023. Et bien c'est confirmé ! Des toros franchement bien présentés (quasiment sans exceptions). Un effort vraiment visible de mise en valeur des toros au 1er tiers. Evidemment quelques décisions présidentielles ont fait débat ; mais globalement les éléments permettant de voir de véritables corridas sont là. Et c'est ce qu'on demande à des organisateurs. Le reste ne leur appartient pas. D'autant plus quand le nombre d'élevages susceptibles de contenter l'aficion torista se réduit à peau de chagrin...

Dès que le toro est intègre, fort et bien armé, pour peu qu'il soit solide et assez mobile (et ce fut très souvent le cas), les ingrédients sont là pour un spectacle "entretenu".

A bon entendeur... salut !!! 

Les taureaux s'ennuient le dimanche

Samedi 6 avril 2014

Saint-Perdon au Plumaçon / An ... ne plus finir

Chronique d'une novillada ordinaire. Et c'est bien le problème.

Que les taureaux s'ennuient le dimanche, nous sommes quelques-uns encore dans le sud-ouest de la France à n'en avoir que faire. Mais que les aficionados s'ennuient le samedi, c'est tout autre chose.

La journée avait été bien trop joyeuse pour vous proposer un compte-rendu détaillé des trois heures passées au Plumaçon. Ce qui est sûr, c'est que les sourires croisés en ville et le visage radieux de la jeunesse montoise dépareillaient cruellement avec les mines déconfites ou résignées du maigre public des arènes. Là-bas, la foule et l'allégresse. Ici, pour nous, l'abattement. Mais pas le déni !

La tauromachie est un spectacle bien trop cher et bien trop contestable pour qu'on s'y morfonde aussi souvent. Les corridas ratées font évidemment la grandeur des réussites. C'est une des spécificités de notre passion. Mais on ne peut que se féliciter que les néophytes soient restés festoyer dans les bars. Et hélas, ils ne rejoindront jamais la communauté des aficionados si le ratio échec / succès ne s'inverse pas. Pourquoi venir s'ennuyer au arènes ? Il faudrait être fou...

Nous sommes fous.

Mais attention, il se pourrait que nous soyons bientôt de moins à moins nombreux à l'être.

Jour de novillada au Moun