jeudi 19 décembre 2013

C'est pas la classe ça !!!



Plus d'infos : ici.

mercredi 18 décembre 2013

Petit Papa Noël (An III)

Roberto Dominguez (apoderado du Juli) le 19/07/2011 au Plumaçon
(photo www.mesphotostaurines.com)

En octobre 2012, l'on pouvait lire dans l'opus 41 de Terres Taurines (une fois n'est pas coutume) :

"En l'espace d'une semaine, les ferias de Céret et Mont de Marsan ont permis aux aficionados de comprendre ce que pouvait être la Fiesta de demain : des toros de respect, des lidias complètes, des tercios de piques anthologiques et des picadors accompagnant toreros et ganaderos en triomphe. Une révolution bienvenue qui bat en brèche les privilèges hérités de l'ordre ancien (...).
S'il est un exemple pour démontrer ce que l'on peut gagner, la récente Madeleine peut en tenir lieu, laquelle, de très torerista et light* depuis l'arrivée du tandem Casas-Marie Sara, a retrouvé ses marques grâce à la reprise en main de l'aficion locale au travers de sa commission taurine, offrant à son public un contraste brutal : d'un côté deux corridas pour figuras de présentation indécente et de piètre jeu, de l'autre deux corridas authentiques. Dans les premières, nul ne put triompher en raison d'un bétail insignifiant, tandis que lors des deux autres, plusieurs toreros le firent en offrant une lidia complète et en ayant le bon goût d'en partager les fruits avec leur cuadrillas. Ce que l'on peut gagner est alors évident : de l'authenticité, de l'émotion, du prestige... Et que perdit-on en route ? Rien."

Petit Papa Noël, quand tu descendras du ciel, n'oublie pas (pour la troisième fois) nos petits souliers...

Merci d'avance.

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* Point d'orgue (et final) de cette "époque", la misérable corrida de La Quinta du mardi 19 juillet 2011.  Vivement la prochaine !


dimanche 8 décembre 2013

Pourquoi vont-ils voir des corridas ?

Scan extrait de l'ouvrage "Pourquoi il vont voir des corridas" (Ed. Atlantica 2013)

A cette question, quelqu'un a répondu sur un célèbre réseau social (qui n'est pas Twitter), pour picoler avant, pour picoler après (et pour picoler pendant)...

C'est vraiment dégueulasse !

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Nos recherches ont fini par aboutir. La photo  a été prise le vendredi 16 juillet 2010 (en ouverture de la Madeleine). Il s'agissait d'une corrida de Miura (la dernière lidiée au Plumaçon à ce jour)

Dans une célèbre revue taurine (qui n'est pas Terres Taurines) l'on peut lire au sujet de cet après-midi là :

"Je partais vers les arènes plein d'enthousiasme pour voir cette "...corrida de Miura qui en terme de marques dans le torisme est parmi ce qui se fait de mieux" comme l'avait écrit un responsable (ndlr : toujours en activité) de la commission taurine de Mont de Marsan dans le bulletin La Suerte distribué devant les arènes. Bien que je cherche encore la définition du terme torisme... Ce concept a fait pschittt !!!
Car cette course de Miura était tout simplement imprésentable. Punto. Comment laisser croire que cette corrida hétéroclite, disparate, sans aucun toro qui puisse rapeller de près ou de loin un Miura (exception faite du 5ème) ait été choisie par des gens compétents et responsables (ndlr : toujours en activité) ?
On pourra ensuite discuter de la mansedumbre, de la faiblesse, voire de l'invalidité de certains, pas des piques car il n'y en a pas eu (sauf au 5ème remarquablement lidié par la cuadrilla de Rafaelillo), le problème majeur est là : une présentation générale injustifiable. De plus, trois toros au moins, en plus du 3ème déjà renvoyé pour boiterie, le 3ème bis "playero" désarmé dont la corne droite criait souffrance, le 4ème, anovillado et invalide et le sobrero lui aussi invalide auraient très bien pu repartir aux corrales.
Dans cette pénitence qui nous fut imposée, heureusement que Rafaelillo, en payant comptant, en s'engageant, en se battant a su nous faire avaler la pilule (...). Padilla nous a bien montré que l'ouverture était selon lui difficile. Le 4ème était un novillo décasté, faible, quasi invalide. Lescarret s'est coltiné un Miura déclassé, sans race... ni cornes, ni options taurines. Le sobrero de José Vasquez, invalide, n'aurait jamais dû rester en piste sans la complaiance de la présidence.
Le plus inquiétant dans tout cela est le manque de réaction du public devant un spectacle aussi navrant (ndlr : ça c'est dur !). Cela fait réfléchir..."

Vivement la prochaine Miurada !

PS : Qui sait ? Bernard Hiribarren, auteur de la photo, ou Marc Delon, maître d'oeuvre de cet ouvrage collectif, nous transmettrons peut-être la photo...

mardi 3 décembre 2013

Les arènes "new look" de Pontonx

Avant, c'était comme ça... (Collection Escalier 6)

Pour découvrir les nouvelles arènes (multi-fonctions) de Pontonx sur l'Adour, et sans plus de commentaires, cliquez sur le lien suivant : Journal SUD-OUEST du 02/12/2013.

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Nous reviendrons prochainement (en attendant mieux) sur les autres nouveautés 2013 dans notre département en matière de Plaza de Toros. A suivre.

jeudi 28 novembre 2013

Mont de Marsan Sculptures N°9



La 9ème édition de "Mont de Marsan Scuptures" faisait le mois dernier la part belle aux animaux. Et la préfecture des Landes, ville taurine s'il en est, ne pouvait qu'honorer le TAUREAU. L'oeuvre est de José Guirado, artiste andalou. Elle se situait dans les jardins du musée...

samedi 9 novembre 2013

Prix de l' (hyper) Authenticité 2012

Le 22 juillet 2012, Fernando Robleño et Julien Lescarret sortaient en triomphe du Plumaçon.
A ne pas confondre avec une sortie à hombros. Rien à voir.

En attendant les délibérations du Prix de l'Authenticité 2013, retour sur celui de 2012. Sans surprise, c'est le combat à mort que se livrèrent Fernando Robleño et "Canario", inoubliable toro de José Escolar Gil, qui rassembla nos suffrages.

Le texte qui suit est de JotaC. Il a été publié le 22 juillet dernier sur Campos y Ruedos*. Il s'intitule "NOMS D'OISEAUX". Il méritait (lui aussi) une nouvelle vie...

C’était il y a un an, et après ‘Mirlito’ venait ‘Canario’. ‘Mirlito’ s’éloignait, emporté par les mulets lustrés de l’arrastre, pendant que Fernando Robleño entamait une vuelta bruyamment fêtée. Le torero songeait, avec regrets, au triomphe qui venait de lui échapper. Sa féria montoise était terminée. ‘Mirlito’ était son dernier adversaire, un dur à cuire qu’il avait su dominer, mais qu’il avait mal tué. C’était il y a un an, tout juste, le dimanche 22 juillet 2012. ‘Mirlito’, un drôle de petit merle âpre et rude, quittait la scène et laissait place à ‘Canario’, le cinquième toro de l’après-midi de l’élevage D. José Escolar Gil.

‘Canario’ s'envolait vers la postérité, gagnant en un instant les plus hauts sommets du panthéon des souvenirs aficionados. En quittant le toril, il s’était déployé d’un seul mouvement, comme un éventail qui s’ouvre, et avait rempli le ruedo tout entier, fondant sur ceux qui avaient l’outrecuidance de s’aventurer sous son mufle. Au premier appel, ‘Canario’ avait tapé violemment contre les planches, sans remords, avant de se jeter à corps perdu dans la cape de Javier Castaño, et, sans la moindre rancune, il avait envoyé valdinguer le diestro dans les airs comme un vulgaire fétu de paillettes.

‘Canario’ avait pris de vitesse le maestro. Il l’avait dépassé, terrassé et blessé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Terrifiant !

La panique s’était alors emparée de l’arène. Le Moun tout entier retenait son souffle. Désormais, chacun retiendrait son souffle tant que ce toron’aurait pas rendu le sien. Du simple spectateur du dernier rang au plus modeste des areneros du callejón, jusqu’à la fin, le Moun ne serait plus qu’un spasme. Et du simple spectateur du dernier rang au plus modeste des areneros, toute la plaza, sans exception, allait toréer à l’unisson. Tous toreros !

Fernando Robleño et Julien Lescarret étaient entrés ensemble en action, se chargeant d’assurer une brega commune pour le moins complexe. Ils tentaient de rassurer des cuadrillas en déroute et de remettre de l’ordre dans la lidia. On avait vu, à plusieurs reprises, des grappes de peones sauter simultanément dans le callejón pour se mettre à l’abri. Il fallait ramener le calme dans les esprits, et ce n’était pas une mince affaire, car le toro ne faiblissait pas. Il suivait et poursuivait le moindre de ses opposants sans rechigner. Cinq fois il s’était élancé au cheval. Cinq fois il avait poussé fort, venant de loin et revenant à la charge violemment. Il revenait chaque fois et chaque fois plus loin jusqu’à traverser le ruedo, complètement. L’arène s’était alors levée, droite comme un seul homme, dans un cri unique entre l’angoisse et l’admiration. 

Le toro ne faiblissait toujours pas, bouche close et dents serrées. Chaque banderillero était bousculé à son tour, pourchassé, traqué, repoussé, suivi jusqu’à la barrière. L’arène, parfois assise, souvent debout, puis à nouveau assise et encore debout, séchée, desséchée, saisie et scotchée était aussi lessivée que les toreros, pleine mais vidée. 

Lorsque le petit bonhomme s’était avancé, muleta en main, l’arène entière n’était qu’un souffle, mais l'arène entière n’attendait rien. Le Plumaçon n’y croyait pas. Ce toro n’a pas une passe, pensait-on. Il va tout emporter sur son passage, comme le tourbillon, l’ouragan, la tempête qu’il est.

Le toro ne faiblissait jamais, gardant toujours la bouche close, la rage au ventre et le cœur serré. Mais Robleño, lui non plus, ne renonçait pas. Il s’accrochait, luttant sans cesse, pliant la jambe, tendant le bras, se replaçant constamment, sans rompre d’un pas. Il était comme suspendu au bord d’un gouffre, un poignard plaqué sous la gorge, l’autre sur le cœur, mais il était toujours là. Lui aussi tenait tête et serrait les dents. Il résistait sans faiblir, et chaque passe était un combat. Il a fini par cadrer le toro et, enfin, lentement, il a levé le bras. Alors, sept mille poitrines se sont arrêtées. Sept mille paires d’yeux ont fixé la pointe de la lame, en même temps, puis son corps a basculé dans le vide et sept mille autres ont suivi, en même temps. Toute une arène a plongé derrière l’épée. Il y eut une explosion. L’estocade était à fendre la pierre. La lame s’était enfoncée, entièrement. ‘Canario’ n’avait pas bronché. Il retenait son souffle. Bouche close et dents serrées. Il a retenu son dernier souffle, jusqu’au bout. Jusqu’à un énième descabello. Bouche close et dents serrées.

Un frisson a parcouru les tendidos et, à fleur de peau, la caste s’est envolée.
JotaC, Noms d'oiseaux, 22 juillet 2013 (un an après) 

vendredi 18 octobre 2013

Sans esprit de polémique (III)

- Corrida de Victorino Martin, arènes du Plumaçon, samedi 20 juillet 2013 -
Photo (librement) empruntée au n°50 de TOROMAG

L'estaquillador, c'est le véritable nom de la tige de bois soutenant la muleta du torero. On la nomme aussi plus communément le palo (bâton en espagnol ; du latin palus).

Même lorsqu'il provoque le public, Jean Baptiste Jalabert "Juan Bautista" tient la muleta au bout de l'estaquillador...

L'humeur de la Peña



L'heure est parait-il au bilan. Le Conseil Consultatif Taurin de la ville de Mt de Marsan (si, si ça existe toujours et il y aurait même des gens qui y vont) se réunissait cette semaine...

Pour l'occasion, L'humeur de la Peña a été mise à jour.
Edition spéciale "Madeleine 2013" : cliquez ici.

samedi 12 octobre 2013

C'est assez clair !


Certains d'entre vous ne connaissent peut-être pas Dr CAC ; CAC en 3 lettres... comme c'est assez clair !

A voir absolument (et à diffuser largement) : La corrida, est-ce que ça rapporte ?

Évidemment, toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé, etc, etc...

samedi 17 août 2013

Sans esprit de polémique (II)

Un lecteur attentif, averti (et visiblement bien placé au Plumaçon) nous a transmis 2 photos corroborant l'analyse (somme toute sommaire) au sujet de la suerte de matar dans notre dernier message. Un grand merci à lui !

La première, c'est Ivan Fandiño. Mise à mort en toda ley (et en chaussettes).

La seconde, c'est El Juli le même jour. Et ça se passe de commentaires...






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" Les vedettes ne sont peut-être pas celles que l'on voudrait nous faire croire." 
Julien Lescarret (France Bleu Gascogne, corrida de El Pilar à Dax pour El Juli, Manzanares et Talavante)

lundi 12 août 2013

Sans esprit de polémique (I)

Photo B. Caritey

Suite au flop de son encerrona bayonnaise (il n'a ôté ses zapatillas qu'une seule fois !), nous vous invitons à jeter un coup d’œil à la faena qui renvoya El Juli à ses chères études et valut à Ivan Fandiño de "rentrer dans la cour des Grands" (?!).

C'était au Plumaçon, le 17 juillet 2013.

Ne manquez surtout pas le pase de desprecio initial. Car pour le reste...

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Voir la faena dans l'émission "Signes du toro" du 20/07/2013 (début à 5'45'' ; sans les commentaires, c'est aussi bien) : cliquez ici.

Voir la faena sur Feria TV (début à 8' ; épargnez-vous le reste mais comparez quand même l'estoconazo de Fandiño (5'20'') - à l'infâme "julipié" (2'30'')) : cliquez ici.

jeudi 1 août 2013

Oh putain 20 ans !!!

Bilan de la Madeleine 2013


Becerrada de la Madeleine 1993

Marquée trois jours durant par un triomphalisme écœurant et des présidences absolument déficientes (novillada incluse), la Madeleine a retrouvé un peu de crédibilité en l'absence des vedettes. Quoique manquant de force, la Victorinade fut entretenue. La corrida d'Escolar Gil, exigeante, a quant à elle fournit quelques toros notables.

Sans atteindre des sommets et à quelques exceptions près, la présentation des toros est apparue globalement conforme à la catégorie de l'arène.

Avec une oreille coupée (seulement), Rafaelillo, invité de dernière minute, restera l'incontestable triomphateur moral du cycle. L'aficion torista peut également compter avec Alberto Aguilar qui signa cette année sa meilleure prestation au Plumaçon. Les autres récompenses sont pour la très grande majorité anecdotiques. L'on voit évidemment d'un bon œil les succès d'Ivan Fandiño face aux figuras auto-proclamées. C'est un très bon tueur. Son toreo est en quête constante de pureté. Mais le peu d'adversité lui est préjudiciable ; à lui comme aux autres.

Notons au rang des subalternes - si injustement désignés ! - la remarquable performance d'Angel Otero Beltran aux banderilles le premier jour.

Entre les corridas "commerciales", inutiles ou carrément insipides, et celles qui font la part belle au TORO (les vraies), le fossé ne se réduit pas et il faut souhaiter la disparition progressive des premières. La corrida de Joselito, censée "joindre les deux bouts", n'a donné aucune satisfaction. Bien au contraire ! Ce chantier reste donc entier.

En 2013, Mont de Marsan n'a pas bâti son affiche sur les têtes de gondole habituelles : sur cotées et surpayées ! C'est très bien comme ça. Espérons que cela dure. Et que la démagogie ambiante cesse ! La surenchère systématique met les Montois mal à l'aise. Elle gâche la fête. Ce que nous aimons dans la Madeleine, c'est sa simplicité. Sa sincérité.

La Moun en a grand besoin.

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Retrouvez ci-dessous les reseñas détaillées :

Corrida de Fuente Ymbro
Corrida de Nuñez del Cuvillo
Corrida de Joselito
Novillada de Fuente Ymbro
Corrida de Victorino Martin
Corrida de Escolar Gil

lundi 22 juillet 2013

Madeleine 2013 : corrida du 21 juillet

Mont de Marsan - Toros de Escolar Gil
Rafaelillo (Oreille avec double vuelta ; Silence ; Vuelta) Fernando Robleño ( Silence ; Silence ; Silence)

Bonne course d'Escolar Gil. La corrida telle qu'on l'entend : de la sauvagerie et des difficultés ! Quasi exempte de faiblesse, elle ne permit pas toujours le toreo moderne (ça c'est sûr !) mais fut d'un intérêt évidemment constant. Des toros aux caractéristiques différentes. Tous exigeants. Bonne présentation générale.
15 piques (nécessaires).

Auteur à son 1er d'un vrai faenon, conclu d'une épée imparfaite mais engagée n'enlevant rien à la valeur de l'ensemble, Rafaelillo coupa une oreille. Ça en valait deux ! Faena à l'ancienne et de beaucoup de valeur face à l' "impossible" 3ème. Il fut très volontaire et très irrégulier face au 5ème (dur). Epéé très méritoire au 2ème jet et vuelta justement fêtée.

Fernando Robleño est reparti absolument abattu du Plumaçon. Consciencieux et digne dans la difficulté face au 2ème (vraisemblablement accidenté en début de combat), cherchant inlassablement la solution face au 4 (sans transmission). Précis dans les placements et toujours honnête. Estoconazo ! Ses efforts furent encore vains face à l'hésitant toro de clôture. D'aucuns considèrent que ce 6ème méritait mieux (?)...


Présidence, M. Capdeville. Dans l'erreur : Rafaelillo méritait 2 oreilles au toro d'ouverture. Cela dit, l'attitude du callejon à son encontre fut proprement scandaleuse ! Et doit être dénoncée...
Rafaelillo remplaçait Javier Castaño blessé.
Biens les banderilleros José Mora et José Luis Neiro (cuadrilla de Rafaelillo) au 5éme. Agréables façons du picador Juan José Esquiviel (cuadrilla de Rafaelillo) au 3ème. C'est la cuadrilla de Rafaelillo qui remporta le prix de 2800€ à la meilleure cuadrilla, remis conjointement par la régie des fêtes et certaines peñas. Ce prix n'eut pas (contrairement à l'an dernier) tout l'effet escompté. Rafaelillo brinda son dernier toro à El Fundi. Personne n'a enlevé ses chaussures.
CANTANERO, N°14, sorti en 1ère position a été honoré d'une vuelta posthume ; non pas indiscutable mais quand même valable. Le 4ème toro était le seul cinqueño de la Madeleine.

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1. CANTANERO, N° 14, 11/08, Cardeno bragado meano
Toro important. Présent au cheval en 3 rencontres et donnant ensuite de la dimension au travail de l'homme. Mort splendide. Vuelta al ruedo.
2. MANTECOSO, N° 73, 12/08, Negro entrepelado bragado
Tardo mais encasté. Du sentido. Toro devant lequel chaque geste compte. Silence.
3. DINAMICO I, N° 23, 11/08, Negro entrepelado bragado axiblanco
Toro très encasté. Très retors. Et calculant chacune de ses charges. Silence (injustifié).
4. COCINERO, N° 42, 09/07, Cardeno bragado corrido
Toro avec de la présence mais manquant d'instinct offensif et de transmission. Silence.
5. COCINERO, N° 76, 01/09, Cardeno bragado meano
De la bravoure (sans trop de poder). De la race et l'envie d'en découdre. Très bon toro (pour aficionado). Légers applaudissements (seulement).
6. VOLUNTARIO, N° 71, Negro entrepelado
Un peu de faiblesse. Toro sur la réserve mais parfois maniable. Silence.

dimanche 21 juillet 2013

Madeleine 2013 : corrida du 20 juillet

Mont de Marsan - Toros Victorino Martin
Juan Bautista (Silence ; Salut) Alberto Aguilar (Vuelta ; Salut) David Mora (Silence ; Silence)

Très décevante corrida de Victorino Martin. Non sans intérêt mais manquant d'un peu de tout : de sauvagerie, de solidité, de présence au cheval, de poder. Toros toujours sur la retenue. Présentation satisfaisante. Corrida très offensive de tête.
14 piques. La plupart mal données.

Négligeant dans la lidia et bien prudent au 1er (c'est le moins que l'on puisse dire), Juan Bautista fut absolument inconsistant face au 4ème (lignes droites et compagnie). N'insistons pas. Attitude d'enfant gâté et salut... de voleur de poule !

Négligeant dans la lidia face au 2ème (c'est le moins que l'on puisse dire), Alberto Aguilar s'arrima avec grand mérite à la muleta. A noter une bonne épée au second envoi quand beaucoup se seraient contentés de descabeller. Appliqué au 5ème, soucieux de ses placements, Alberto rappela à chacun ce qu'est le toreo véritable. Très bien à gauche ! Il fut hélas inefficace à la mort...
Le meilleur de la Madeleine à ce jour.

David Mora. Rien à faire face au 3ème (faible). En difficulté face au 6ème (collant). Mauvaise journée.



Présidence, M. Lalanne. Incompétent. Musique incessante et insupportable quelle que soit la qualité des prestations. Cuadrillas et matadors assurément non briffés sur l'importance de la lidia. Vuelta al ruedo hallucinante au 5ème toro du nom de "Mocito", N° 93 né en décembre 2008 (il n'était pas faible !!!). Bonne paire de banderilles de Curro Robles (cuadrilla de JB) au 4ème. Jean Bapstiste s'est enlevé les pompes face à son second (sans la réussite que connut Fandiño). Pas de lignes au 6ème toro. Economie apparente de chaux. C'est la crise !


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1. ESCARLATA, N° 38, 02/09, Negro entrepelado bragado
Discret à la pique. Un peu faible mais avec un fond latent de caste. Silence.
2. DISPARATE, N° 4, 01/09, Negro entrepelado
Sur la défensive par manque de force (une certaine présence quand même). Silence.
3. MOSQUITO, N° 65, 12/08, Negro entrepelado bragado meano
Sans poder et sans moteur. Sans force. Silence.
4. MONERIAS, N° 42, 01/09, Negro entrepelado bragado meano
Toro maniable. Point. Applaudissements.
5. MOCITO, N° 93, 12/08, Negro entrepelado bragado
Bravito en 3 piques. Donnant un certain relief au travail de l'homme, il s'éteignit vite. Vuelta al ruedo (?!)
6. GARDUÑO, N° 28, 01/09, Negro entrepelado bragado meano
Rien aux piques. Sur les freins à la muleta. Silence.


ATTENTION : L'ordre réel de sortie en piste des toros ne correspond pas au sorteo imprimé. C'est "Mocito" (N°93) et non "Garduño" (N°28) qui est sorti en 5ème position et a eu les "honneurs" de la vuelta al ruedo. ON N'FAIT PAS QUE BRAILLER A L'ESCALIER 6 !


Madeleine 2013 : novillada du 20 juillet

Mont de Marsan - Novillos de Fuente Ymbro (4)
Roman (Oreille ; Vuelta) Clemente (Silence ; Silence)

Joli novillada de Fuente Ymbro. Bonita de tête. Sans atteindre des sommets, elle donna du jeu (comme on dit !)
6 piques (le règlement ne s'applique donc pas aux novilladas apparemment)

Hyper conformiste (c'est à dire toréant comme tout le monde ou presque : sur le passage !), Roman coupa au 1er une oreille... conforme à l'exigence actuelle du lieu : NULLE ! Idem ensuite. Très, très loin du potentiel du 3ème bis.

Usant et abusant du pico au 2ème pour une feana très inachevée, Clemente fut débordé par le dernier et laborieux à la mort...


Présidence, M. Lesme. Ridicule en tout point : oreille, musique (!), gestion du tercio de piques (!!!). Le 3ème novillo (IBICENCO, N° 63, 03/10, Jabonero), auteur d'une sortie remarquée, s'est déglingué lors de la réception au capote. Dommage. Il a été remplacé par un novillo du même élevage.


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1. EMBRIAGADO, N° 12, 03/10, Negro
Sans bravoure ni caste véritable. D'une noblesse sans vice. Silence.
2. JURISTA, N° 43, 04/10, Negro
Faible mais "collant" et non dénué d'intérêt. Silence.
3 bis. HABLADOR, N° 13, 03/10, Negro
Brave en une seule pique (!!!). Bon novillo (moderne). Ovation.
4. VIDRIERO, N° 219, 11/09, Tostado Liston
Bravito au cheval, il s'est vite dégonflé. Silence.

samedi 20 juillet 2013

Madeleine 2013 : corrida du 19 juillet

Mont de Marsan - Toros de Joselito
Juan José Padilla ( Oreille ; 2 Oreilles) Ivan Fandiño (Silence ; 2 Oreilles) Thomas Dufau (Oreille; Oreille)

Corrida de Joselito absolument vide de contenu. Bien présentée (sans plus). Corne droite du 4ème et corne gauche du 5ème très douteuses. 
12 piques (réglementaires) sans le moindre style. Même pas une fois.

Une bonne entame de faena à genoux pour Juan José Padilla face au 1er ; une certaine volonté ensuite mais le toro ne permettait pas vraiment mieux. Oreille avec pétition tout à fait minoritaire (!). Il s'est donné tous les avantages face au suivant (aux banderilles comme à la muleta) sous les bravos d'un public conquis d'avance. Epée trasera. 2 oreilles... plus que généreuses (!!!).

Ivan Fandiño. Absent dans la lidia, il livra un trasteo linéaire à l'inutile 2ème. Mieux au 5ème mais l'opposition ne valorisa pas l'oeuvre : une très bonne série de naturelles (enfin !) et des manoletinas comme on voudrait en voir plus souvent. Estoconazo au 2ème essai et 2 oreilles quand une aurait été amplement suffisante. Mais au point où on en est... 

Beaucoup trop décroisé pour porter sur le toro et le public au 3ème (une oreille - archi minoritaire - pour le local de l'étape), Thomas dufau se centra un peu plus au dernier. Mais que l'adversité était pauvre ! Une oreille aussi.

Présidence, M. Franck Lanati (2ème fois). Responsable d'un triomphalisme sans borne, ridicule et/ou indécent (les mots nous manquent). Un outrage à la tauromachie (2ème fois).
Pas de ligne aux 3ème et 6ème toros. Drapeau pirate en l'honneur de Padilla. Ivan fandiño s'est enlevé les souliers face au 5ème.
Thomas Dufau a acceuilli le dernier à puerta goyala.
Les trois toreros sont sortis à hombros... avec le mayoral ! Heureusement, le ridicule ne tue pas !!!

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1. VENDIMIADOR (fer de La Reina), N° 48, 12/08, Colorado
Manque de force, de race et de beaucoup d'émotion. Applaudissements (?!)
2. TUNANTE (fer de La Reina), N° 14, 01/09, Colorado
Déficient moteur puis quasi invalide. Silence.
3. TIMADOR (fer d'El Tajo), N° 3, 11/08, Negro chorreado en morcillo
Toro anodin. Rien aux piques. Fade partenaire à la muleta. Applaudissements (?!)
4. CERILLERO (fer de La Reina), N° 34, 11/08, Colorado
Un instant d'illusion et puis fini. Langue pendante et charge débonnaire. Ovation (carrément !)
5. SEDERO (fer d'El Tajo), N° 29, 12/08, Negro liston
Peu piqué, il garda un certain allant. Ovation (vous imaginez bien !!!)
6. ALABASTRO (fer d'El Tajo), N° 5, 02/09, Colorado
Invalide (et oui, la faiblesse est une invalidité !). Division.

vendredi 19 juillet 2013

Madeleine 2013 : corrida du 18 juillet

Mont de Marsan - Toros de Nuñez del Cuvillo
Enrique Ponce (Silence ; Oreille) J. Maria Manzanares (Silence ; Oreille) Daniel Luque (Oreille ; Silence)

Corrida faible et sans race de Nuñez del Cuvillo. D'une noblesse seulement imbécile. Suspecte de pointes et au physique "normal" compte tenu de la présence des vedettes : rond et grossier. Minuscule le 3ème. Petit le 5ème.
12 pique et demi. Toutes des formalités (sauf une).

Long et soporifique face à l'inexistant 1er - salement tué d'un bajonazo -, Enrique Ponce a été appliqué, professionnel et trouva finalement l'option face au désordonné et fuyard 4ème. Faena bien trop longue (sans doute par manque d'expérience) conclue d'une bonne estocade contraire à la 13ème minutes (!) pour une oreille enfin valable ; mais peu réclamée (!).

Accroché face à son 1er, décentré, profilé et toréant en rond son second, très essentiellement de la droite (tout ce qu'on aime), Manzanares a proposé tout au long de l'après midi un toreo sans intérêt. Un recibir "populiste" pour une oreille.

Truqueur et pueblerino  face au 3ème (mais sait-il faire autrement ?), Daniel Luque tua d'une épée trasera. Une oreille sans signification (de plus). Face au 6ème (non, il ne sait pas faire autrement), redondos de recours, changements de main et fioritures en tout genre en guise de faena.


Présidence : M. Lalanne. Anti-pédagogique. Bonne paire de Juan José Trujillo (cuadrilla de Manzanares) au 2ème. Lors de sa seconde faena, Ponce a reçu le 1er (et seul) avis à 14'50 (!). Le toro s'est à écroulé à 15'40 (!). Drapeau réactionnaire toujours de mise (sans réaction de la part des autorités compétentes).
Dans la semaine, quatre des toros initialement prévus avaient été renvoyés au campo pour "manque de trapio" (décision de Mme le Maire) ; ils ont été remplacés par d'autres Nuñez del Cuvillo (a priori un peu mieux présentés).
Manzanares a perdu une chaussure après l'estocade au 2ème.
Le matin, prestation remarquée de Galdos Moreno face à de fougueux erales de Camino de Santiago. Et on ne peut pas en dire autant de tout le monde...

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1. IDILICO, N° 132, 01/09, Colorado ojo de perdiz
Faible et insignifiant dans tous les tiers du combat. Légers sifflets.
2. ASTURIANO, N° 59, 11/08, Colorado
Il fit illusion un bref instant mais son manque de force fut rédhibitoire. Silence.
3. CAMPANITO, N° 158, 11/08, Colorado
Mobile mais bien trop docile. Silence.
4. NENITO, N° 167, 01/09, Jabonero
Bœuf décasté. Applaudissements (?!)
5. MADROÑERO, N° 201, 03/09, Negro
Juste de force. Sans le moindre fond ni une once d'émotion. Applaudissements (?!)
6. CAMPINITO, N° 48, 11/08, Negro
A peine égratigné à la pique (et pour cause). Rien à se mettre sous la dent. Silence.

jeudi 18 juillet 2013

Madeleine 2013 : corrida du 17 juillet

Mont de Marsan - Toros de Fuente Ymbro
El Juli ( Silence ; Oreille) Matias Tejela ( Oreille ; Silence) Ivan Fandiño ( 2 Oreilles ; Oreille)

Décevante corrida de Fuente Ymbro. Correcte de cornes mais de gabarit globalement réduit, elle fut transparente au 1er tercio, sans relief véritable ensuite ni tempérament particulier. La moitié du lot offrait quand même quelques possibilités de triomphes respectables. Il n'en fut rien.
12 piques. La plupart symboliques.

Sans solution face au 1er, El Juli toréa en rond et de près le suivant qui méritait bien mieux. Le public (sans critère) lui offrit une oreille de plage en conformité avec son toreo. Bien triste journée pour lui, agrémentée en plus de 2 "julipiés" d'école. 

Superficiel, répétitif puis en difficulté face au peu de répondant de son 1er (une oreille anecdotique), Matias Tejela sombre à son second. Tauromachie vulgaire et tellement distante !

Attention les lignes qui suivent sont susceptibles de choquer la sensibilité des plus jeunes. Ivan Fandiño a prouvé à son 1er qu'il pouvait être aussi inconsistant que les autres face à ce type de bétail. Estoconazo : 2 oreilles !!! Et aussi peu soucieux de lidia et d'engagement face au 6ème. Désolé...



Présidence : M. Franck Lanati. Musique intempestive ou inconvenante. Trophées dérisoires. Un outrage à la tauromachie. Le 4ème toro s'est cassé la corne gauche (à la base) contre un burladero. Il a été remplacé par un toro du même élevage. Prévoir l'an prochain des applaudissements enregistrés pour les vueltas d'El Juli. Remarquable tercio du banderille d'Angel Otero Beltran au 5ème (cuadrilla de Tejela). Très important : Ivan Fandiño a enlevé ses zapatillas lors de ses 2 faenas. Les vueltas et la sortie a hombros finale ont été saluées par un (très peu opportun) drapeau "anti mariage pour tous". Nous pouvons vraiment être fiers de nos arènes et de son public !

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1. VENENO, N° 42, 01/09, Negro
Sans consistance ni présence. Juste de Force. Silence.
2. AGITADOR, N° 68, 12/08, Castaño
Inapte au combat pendant 2 tiers. D'une noblesse "inutile" ensuite. Silence.
3. REGATERO, N° 24 12/08, Negro
Sans physique ni poder. Luttant contre sa faiblesse. Applaudissements.
4 (bis). LABORIOSO, N°182, 11/08, Negro
Faible. Collaborateur moderne (mais non exploité). Division.
5. AMARGADO, N° 132, 11/08, Negro Liston
Toro galopeur et "répétiteur" ; mais sans supplément d'âme.Applaudissements.
6. SUEÑOMIO, N° 22, Negro algo mulato
Moins anodin au cheval. Noble partenaire ensuite. Applaudissements

jeudi 4 juillet 2013

Prime à la meilleure cuadrilla

David Adalid le 22 juillet 2012 au Plumaçon
(en compagnie de Francisco Javier Rodriguez)

Il se murmure que la Prime à la Meilleure Cuadrilla (dont il faut dire que les effets n'ont pas été négligeables en 2012 lors de la course d'Escolar Gil) sera reconduite cette année - à nouveau - pour la seule corrida du dimanche de la Madeleine...

Attribuée conjointement par la  Régie de Fêtes et les Clubs Taurins de la ville, la somme devrait avoisinée les 3000€ (!).

Les chèques sont à libeller directement à l'ordre de David Adalid, Marco Galan, Fernando Sanchez et Tito Sandoval.


NDLR : Javier Castaño est à l'affiche de cette corrida.
NDLR (2) : La Peña "Escalier 6" ne participe pas à l'opération.

lundi 27 mai 2013

L'affaire Terruel

Angel Teruel le 21 juillet 1981 au Plumaçon (toro de Benitez Cubero)

Il y aurait, à Mont de Marsan plus qu'ailleurs, une certaine tradition contestataire pour ce qui est de la tauromachie ? C'est ce qui se dit. Et la Peña "Escalier 6" s'inscrit vraisemblablement dans cette lignée...

Dans la présentation de l'association (cf. "Qui sommes-nous ?"), nous rappelions l'épisode des La Quinta de 1984. Nous vous livrons ici tel quel (et pour mémoire) un communiqué publié par l'Association des Aficionados (future ANDA) en 1981, au sujet de la présence au cartel de la Madeleine du matador Angel Teruel...


Communiqué :

Au mois de novembre dernier l’Union des Villes Taurines de France réunie à Vic-Fezensac a décidé à l’unanimité de ses membres (et en présence d’un représentant de la municipalité montoise) de boycotter TERUEL pour l’ensemble de la temporada 1981. Elle souhaitait ainsi blâmer ce torero qui le 15 aôut dernier ne s’était pas présenté à Béziers pour affronter des toros de Sepulveda aux cornes impressionnantes.

Il devait (6 mois plus tard) envoyer un certificat médical parlant d’une gastro-entérite qui ne l’avait pas empêché de toréer la veille ni le lendemain.
           
Un journaliste du "Midi Libre" présent à l’embarquement des toros a attesté que les représentants de Teruel ont demandé que les cornes soient "rectifiées". Devant le refus de la municipalité bitteroise Teruel a préféré s’abstenir.
           
A ce jour toutes les villes qui avaient l’habitude d’inviter Teruel (Arles, Nîmes, Bayonne) ont respecté la solidarité française en refusant de faire appel à lui pour toute la temporada 1981.
           
Seule Mont-de-Marsan fait exception. Malgré toutes nos démarches notre ville a accepté le chantage de l’empressa espagnole "Manolo Chopera" qui a réussi à imposer son protégé. Nous n’acceptons pas qu’au mépris de toute démocratie nos Arènes soient à la botte d’une autorité étrangère. Quelle que soit la prestation d’Angel Teruel, et sans aucune animosité personnelle envers lui nous manifesterons bruyamment notre mécontentement afin que la corrida retrouve des mœurs plus saines.

mardi 7 mai 2013

Souvenir de Madeleine (I)


En 2003, Javier Conde coupait 2 oreilles à un toro de Jandilla. Bon... L'année suivante, on lui offrait 2 contrats au Plumaçon.

Ça vous rappelle quelque chose ?

jeudi 25 avril 2013

Origine de la ville de Mont de Marsan


"Tout est parti d'une jeune fille appelée Raymonde Marsan qui était d'origine afro-chinoise lui donnant des côtés jaunes et noirs.

A sa naissance où elle chaussait déjà du 40, elle fut recueilli par une famille de boulangers, c'était les LANDES, ils produisant beaucoup de pins. Raymonde demeura chez eux pour s'installer dans leur cuvette. Elle était de taille moyenne sauf lorsqu'elle copulait avec son amant Pierre DUMONT dit "le Saint", là elle prenait une notable envergure mais sa particularité demeurait ses 3 urètres : du coup les gens la surnommaient "la fille aux 3 rivières".

Durant son adolescence, l'acné surgit et fit apparaître de gros rond points ainsi que le durcissement de sa poitrine, les jeunes disaient que c'était de la pierre, c'était des seins rocs. Sa blondeur lui donnait des reflets dorés mais lorsqu'elle prit de l'ancienneté une barbe d'or se profila et pour couronner le tout des petits morpions gambadaient dessus en se croisant, se regroupant, se plaquant. Mais Raymonde les aimaient bien, tout comme ceux qui courraient sur sa pelouse quelque peu verte et qu'elle tentait de masquer avec une couleur argentée. 

A l'école, elle faisait la pitre avec son stylo qui faisait du bruit ; pour elle c'était sa plume à son.

Elle était souvent fatiguée en cours, elle beillet tout le temps.

La fête à Raymonde tombait en juillet, elle recevait beaucoup de monde sur des amas de laine dans lequel les gens s’enivraient et ça faisait de beaux dégâts. 

Au jour, elle leur fit une tarte as mais elle était si mauvaise qu'elle la jeta à 30km de chez elle, depuis à cet endroit ça sent toujours mauvais.

Après quelques années, elle fut mise en concurrence avec une horrible dame qui s'appelait Micheline DAX, c'est alors que Raymonde Marsan tourna "le bonheur est dans la pré-fecture" ce qui fit rougir DAX la jalouse..."

MANVUSSA Gérard in "Le Grand Robert illustré" 
(n° secondo - printemps 2000 -)

dimanche 14 avril 2013

Fallece la ganadera Dolores Aguirre



La dernière fois que les TOROS de Doña Dolores Aguirre Ibarra ont foulé le sable du Plumaçon, c'était le dimanche 21 juillet 1996 en ouverture de Madeleine.
Au cartel, Richard Milian, Raul Gracia "El Tato" et Pepin Liria.
Richard Milian coupa l'oreille de "Cantinillo", n°32, negro burraco, né en février 1992.

dimanche 7 avril 2013

Saint Perdon au Plumaçon (an V)


samedi 30 mars 2013

El Juli pourrait affronter des Fuente Ymbro



Ce matin, le Journal SUD-OUEST annonçait l'heureuse nouvelle. El Juli face aux toros de Fuente Ymbro pour la Madeleine, véritable secret de polichinelle depuis début janvier déjà (voir post intitulé "Avocats du diable").

Pour faire court, disons que ce qui serait vraiment exceptionnel, c'est que le Juli accepte de combattre des Fuente Ymbro à la présentation au moins équivalente à celle de l'an dernier. Ne serait-ce que ça. Car pour le reste...

El Juli a déjà tué 34 corridas de Fuente Ymbro dans sa carrière !!! A Cazorla, à Olivenza, à Saragosse, à Huesca, à Castellon, à Madrid, à Murcie, à Valence, à Zafra, à Pampelune, à Albacete, à Almagro, à Palencia, à Valladolid, à Almeria, à Logroño, à Vitoria, à Pozoblanco, à Cuenca et... à Nîmes, le 17 septembre 2004.

C'est bien en France Nîmes ?


La photo est de J. Angulo : El Juli avec un Gnugne à Barça pour l'avant dernière course de la der des ders de la Mercé.

jeudi 28 mars 2013

Cocorico, fait le taureau



" En redécouvrant ce bref article, ça m'a aussitôt fait penser à José Tomas. Je vois d'ici vos mines déconfites. Je sais, je sais... On n'a pas le droit de dire du mal de José Tomas. Ça ne se fait pas. En plus, ça ne règle le problème que d'une corrida sur deux !"

C'était dans le "Canard Enchaîné" du mercredi 23 juin 2010.
Pour voir l'image en plus grand, il faut cliquer dessus.

Au sujet de José Tomas, on peut quand même lire : 

"Ce n’est pas son corps que José Tomás laisse à l’hôtel, c’est hélas une certaine idée du toro brave. Son toreo d’épure, de cadences sublimes, a besoin qu’on le serve. L’opposition en est réduite à sa portion congrue, nous sommes aux portes du cirque, du théâtre. On parle d’un récital. C’est si loin de la plaza de toros. Là où les hommes combattent le toro."

C'est d'Olivier Decq. Et pour en savoir plus, vous pouvez cliquez là. Ici quoi !


dimanche 24 mars 2013

Insolite (I)


Le 14 avril dernier, lors du Festival Taurin organisé par la Peña Julien Lescarret à Mont de Marsan, Jérémy Banti a poté l'estocade avec la main gauche. Ce n'est pas une première. Mais c'était vraisemblablement la première fois au Plumaçon.

Nous vérifierons...


Agenda : 

Samedi 6 avril à 16h, Festival taurin aux arènes du Plumaçon.
Toros de Meynadier, Yonnet, Pagès-Mailhan, Gallon, Tardieu et Malabat.
Pour Patrick Varin, Julien Lescarret, Medhi Savalli, Jérémy Banti, Mathieu Guillon "El Monteño" et Louis Husson.

lundi 18 février 2013

II - Les Prix de la temporadas 2012

Petit bilan. Juste pour enfoncer le clou...

Les Critiques Taurins du Sud-Ouest ont attribué le prix au meilleur lot de toros à Escolar Gil pour la corrida combattue à Mont de Marsan le 22 juillet ; et le prix "Tio Pepe" à Fernando Robleño pour sa mémorable prestation de ce jour là.

La Fédération des Sociétés Taurines de France (FSTF) a attribué son prix "Tio Pepe", prix récompensant celui ou ceux qui ont oeuvré dans l'esprit du regretté revistero, à Fernando Robleño (et à l'ADAC, Association Des Aficionados Cérétans).

La section Sud-Ouest des Clubs Taurin Paul Ricard a attribué le prix de la meilleure corrida de l'année à celle de Fuente Ymbro lidiée à Mont de Marsan avec un accessit à celle de José Escolar Gil présentée deux jours plus tard. Un prix spécial est accordé à Fernando Robleño "pour son comportement exemplaire lors de la corrida de Mont de Marsan".

Le prix le plus prestigieux décerné en France (et qui s'est parfois "égaré" un peu ces derniers temps), le Prix "Claude Popelin" au meilleur lidiador de la temporada française vient d'être attribué (à notre grande surprise mais de façon on ne peut plus légitime) à... Fernando Robleño !!!

Sa prestation au Plumaçon n'y est évidemment pas étrangère...


Véritable plébiscite en faveur de la programmation TORISTA de la Madeleine, le palmarès de la temporada indique une tendance lourde. L'on attend avec impatience l'annonce des cartels de 2013.


I - Les Prix de la Madeleine 2012


Une cérémonie de remises de prix a donc eu lieu à Mont de Marsan samedi matin...

Créé en 2009 pour "faire le lien entre deux des principales passions montoises (le rugby et la tauromachie)", le trophée de la plus belle passe de la Madeleine a été remis pour la 1ère fois à Enrique Ponce puis, en 2010, à El Juli ; "à l'occasion de son COMBAT contre les Garcigrande". 
Il semble qu'il n'ait pas été décerné en 2011 (?)...

Juste une petite remarque. Dans le flot des prix attribués ce week-end, celui de la meilleure passe est revenu à Matias Tejela. Il est vrai qu'aucune autre récompense n'était prévue pour l' "INDULTEUR" ! Nous vous invitons à cliquer sur le lien suivant ; juste pour constater qu'il n'aurait pas dû échapper à David Mora. La passe est à choisir dans l'excellent début de faena du torero (c'est au tout début), face à "Cazador", 3ème toro (bis) de la corrida de Fuente Ymbro ; sans doute le meilleur de l'après-midi...
A voir aussi (à 3'20''), l'estoconazo de Fandiño au 5ème !



samedi 2 février 2013

Céret de Toros (II)

                                                                              Photo www.ceret-de-toros.com


C'est avec enthousiasme que nous diffusons cette information en provenance de l'ADAC. Céret de Toros 2013, ce sera "NON-STOP" ! Un lot de CUADRI vient en effet d'être ajouté à la programmation initiale. Rien que ça ! Pour le plus grand plaisir évidemment des aficionados "A LOS TOROS".

Les Cérétans ont semble-t-il su profiter d'une occasion que d'autres, pourtant soucieux d'offrir à leurs aficionados des spectacles vraiment basés sur le TORO-TORO, auront eux laissé passer. Si vous voyez c'qu'on veut dire...

mardi 29 janvier 2013

Un cocktail déjeunatoire...


Ecouter. Associer. Base. Identité. Aficion. Peñas. Bénévoles. Ancrage. Populaire...

Les abonnés aux corridas de la Madeleine viennent de recevoir "Le Plumaçon", bulletin d'information de 6 pages sur l'actualité taurine montoise.

Ne faites pas cette tête. Pas d'panique ! Il s'agit évidemment d'une "version bis" du journal municipal de propagande* ; édition exclusivement dédiée cette fois à la tauromachie. A qui veut l'entendre, l'on répète inlassablement :

"La base de nos arènes, son identité, c'est son aficion, ses abonnés, ses peñas, ses bénévoles, son ancrage au coeur de la fête populaire... "

"La base de nos arènes, son identité, c'est son aficion, ses abonnés, ses peñas, ses bénévoles, son ancrage au coeur de la fête populaire... "

Ecouter. Associer. Base. Identité. Aficion. Peñas. Bénévoles. Ancrage. Populaire...

Ne faites pas cette tête. Pas d'panique. Dans "Le Plumaçon", bulletin de propagande* municipal dédié à l'actualité taurine de Mont de Marsan, il n'y a évidemment pas trace d'une vision un peu divergente. Pas trace de ces aficionados de base. Vous savez ceux qui font l'identité de nos arènes, son ancrage au coeur de la fête populaire...

Samedi 16 février à 11h au théâtre, la ville de Mont de Marsan (en partenariat avec les clubs taurins Paul Ricard et l'association des critiques taurins du sud-ouest) organise une remise de Prix de la Madeleine 2012. En fin de matinée, un "cocktail déjeunatoire" sera servi !

Ça doit vouloir dire que, vers midi, on prendra l'apéritif ?!


(*) PROPAGANDE : action de vanter les mérites d'une organisation pour recueillir une adhésion, un soutien  ; ensemble d'actions psychologiques influençant la perception publique d'un évènement. Synonymes : bourrage de crane, endoctrinement, prosélytisme ; "Je trouve indigne de vouloir que les autres soient de notre avis. Le prosélytisme m'étonne" (Valéry).

samedi 19 janvier 2013

Tauroética

L'analyse philosophique appliquée à la tauromachie est toujours une invitation à l'auto-critique. A la réflexion et à l'auto-critique. Quelle que soit la réalité du mouvement anti-corrida, quelles que soient les "victoires" du monde taurin, nous devons être capables de remises en question permanentes. Notre survie en dépend...

La tradition à elle seule ne suffit pas à légitimer des conduites. L'enracinement historique ne suffit pas à donner du sens aux pratiques taurines.

Rituel unique et irremplaçable, la corrida se justifie. Ses "dégénérescences commerciales et touristiques" non !


"Ce n'est pas la même chose de jouir en voyant lutter que de jouir en voyant souffrir". 

Fernando Savater, Tauroética "Pour une éthique de la corrida", 2012

mardi 8 janvier 2013

Céret de Toros

www.ceret-de-toros.com

A Céret (Catalunya), les 13 et 14 juillet prochain, ce sera Palha et Escolar Gil pour les corridas ! Hubert Yonnet pour la novillada !

Selon nos sources, El Juli sera une fois de plus absent de l'édition 2013 de Céret de Toros. Il n'y redorera donc pas son blason...

samedi 5 janvier 2013

Avocats du diable



Suite à la temporada pour le moins... trouble (!) vécue par Julian Lopez Escobar (communément appelé El Juli), nous avons retrouvé cette coupure de presse. Elle date de 2003. Le toro est de San Martin (encaste Santa Coloma). Il n'a rien de terrifiant (c'est le moins que l'on puisse dire) mais ça va. Il avait la décence de charger sans s'affaler ; sans faire pitié. Et le toreo mécanique laissait place pour une fois à plus de relâchement inspiré...

Au milieu d'un nombre de triomphes "incalculables" aussitôt oubliés et toujours suspects, toujours entachés, cette faena reste la meilleure prestation du Juli au Plumaçon.

C'est peut-être une piste à suivre. Peut-être... Car on en connaît aussi trop bien les biais !!!

PS : Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que le Juli est pressenti pour toréer en 2013 une corrida de Fuente Ymbro au Plumaçon. Pour "redorer son blason" (?!)...

Bonne année à tous ! Et bonne chance surtout !