Si vous nous avez suivi, vous savez que la Madeleine 2023 n'a... "jamais décollé". La faute, le plus souvent, à des toros manquant de présence et de race. Nous vous proposons maintenant une série de brèves chroniques permettant de tirer quelques enseignements de cette décevante édition. En espérant qu'à l'avenir quelques-unes de ces remarques soient entendues. Bonnes lectures.
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LA CORRIDA MÉDIANE N’EXISTE PAS
Le 3ème "toro" de La Quinta, parfaitement imprésentable celui-là aussi. - capture internet - |
Sur le papier donc, soit l'organisateur donne la priorité au choix des toros et de l'élevage et cherche des toreros qui s'en accommoderont. Il propose une corrida dite "torista". Soit les matadors ont un droit de regard sur le choix des toros et leur présentation. Et il s'agit (sur le papier !) d'une corrida dite "torerista" (la preuve en image).
Dans les faits, le plus souvent, soit les toreros écrabouillent les toros (qui ne sont que des faire-valoir à la docilité... relative). Soit les toros, par leur sauvagerie, leur force et leur présence, génèrent à eux seuls l'émotion indispensable au spectacle. Et lorsqu'un torero s'y confronte dans les règles de l'art, alors le moment est inoubliable.
La corrida de La Quinta n'avait rien d'une corrida... médiane !