Morante de la Puebla (Silence ; Silence) José Maria Manzanares ( Avis et Oreille; Oreille) Thomas Dufau (Salut ; Salut)
Petite, bien petite corrida de Zalduendo ; quelques-uns correctement armés mais les 4ème et 5ème avec une corne largement éclatée. Bref, une présentation indigne d'un Plumaçon qui se targue souvent de proposer, même aux vedettes, des toros respectables.
Le dénominateur commun de l'après-midi fut les gueules ouvertes et les langues pendantes de ce bétail (car c'est bien de bétail dont il s'agit). Sans intérêt.
12 piques (parce qu'il le fallait bien).
Morante de la Puebla. Aucun effort au 1er. 3 pinchazos en passant et demi caida. Silence. Guère mieux au 4ème. Si, si, ça va venir. Non ! Finalement non. Estocade trasera. 5 descabellos du bout des doigts. Silence (comme à la Maestranza !). Et quelques sifflets à la toute fin...
Économisant d'emblée le peu de force du 2ème, José Maria Manzanares lui sert le toreo d'infirmier à mi-hauteur (fuera de cacho n'est plus tout à fait le mot à ce niveau là). Recibir en assez bonne place mais sans engagement véritable. Avis et oreille (conforme à ce genre de "corrida"). Idem au 5ème. Lignes droites et remates systématiquement vers le haut. Premier temps des passes toujours escamoté. Morante, lui, a le mérité de ne pas être médiocre. Bonne estocade et nouvelle oreille (conforme à ce genre de "corrida"). Manzanares sort a hombros du Plumaçon pour la 1ère fois. Ça ne restera évidemment dans aucune mémoire.
Face au 3ème, Thomas Dufau a tenté coûte que coûte de créer un peu d'émotion ; puisque celle-ci n'était pas naturellement présente (si vous voyez c'que j'veux dire). Un pinchazo engagé. Une demi en place. Salut. Faena à la fois superficielle mais juste et templée (hélas un peu trop longue et entâchée des affreux redondos). Pinchazo "sur le haut" puis pinchazo hondo et descabello. Salut légitime (mis à part la présentation ridicule de l'adversité)
Le dénominateur commun de l'après-midi fut les gueules ouvertes et les langues pendantes de ce bétail (car c'est bien de bétail dont il s'agit). Sans intérêt.
12 piques (parce qu'il le fallait bien).
Morante de la Puebla. Aucun effort au 1er. 3 pinchazos en passant et demi caida. Silence. Guère mieux au 4ème. Si, si, ça va venir. Non ! Finalement non. Estocade trasera. 5 descabellos du bout des doigts. Silence (comme à la Maestranza !). Et quelques sifflets à la toute fin...
Économisant d'emblée le peu de force du 2ème, José Maria Manzanares lui sert le toreo d'infirmier à mi-hauteur (fuera de cacho n'est plus tout à fait le mot à ce niveau là). Recibir en assez bonne place mais sans engagement véritable. Avis et oreille (conforme à ce genre de "corrida"). Idem au 5ème. Lignes droites et remates systématiquement vers le haut. Premier temps des passes toujours escamoté. Morante, lui, a le mérité de ne pas être médiocre. Bonne estocade et nouvelle oreille (conforme à ce genre de "corrida"). Manzanares sort a hombros du Plumaçon pour la 1ère fois. Ça ne restera évidemment dans aucune mémoire.
Face au 3ème, Thomas Dufau a tenté coûte que coûte de créer un peu d'émotion ; puisque celle-ci n'était pas naturellement présente (si vous voyez c'que j'veux dire). Un pinchazo engagé. Une demi en place. Salut. Faena à la fois superficielle mais juste et templée (hélas un peu trop longue et entâchée des affreux redondos). Pinchazo "sur le haut" puis pinchazo hondo et descabello. Salut légitime (mis à part la présentation ridicule de l'adversité)
Présidence, M. Franck Lanati. RAS. C'est déjà pas si mal. La corrida de Zalduendo était entièrement cinqueña. Les arènes étaient presque pleines (mais pas complètement).
En attendant Fandiño, Morante torée pieds nus... Et Dufau aussi ! Ce dernier a reçu le 6ème "toro" a puerta gayola et ses deux entames de faenas furent accompagnées d'un air de flamenco spontané. Pas mal.
Apparemment la première épée de Morante n'était pas suffisamment tranchante.
Au Plumaçon (où vous le savez, l'on se plait parfois à bafouer quelques-unes de nos libertés) désormais, toute sortie des arènes est définitive ! Aaahhh. Ils veulent nous empêcher de boire de l'alcool...
En attendant Fandiño, Morante torée pieds nus... Et Dufau aussi ! Ce dernier a reçu le 6ème "toro" a puerta gayola et ses deux entames de faenas furent accompagnées d'un air de flamenco spontané. Pas mal.
Apparemment la première épée de Morante n'était pas suffisamment tranchante.
Au Plumaçon (où vous le savez, l'on se plait parfois à bafouer quelques-unes de nos libertés) désormais, toute sortie des arènes est définitive ! Aaahhh. Ils veulent nous empêcher de boire de l'alcool...
CITATION DU JOUR : "El arte ne tiene zapatillas".
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1. JAQUIMA, N° 183, 04/09, Castaño
Inutile dans tous les tercios. Légers sifflets (amplement justifiés)
2. ZOLOCHO, N°229, 05/09, Negro
Exsangue après la 1ère pique. D'une certaine "noblesse" ensuite (à condition de ne pas le contraindre). Applaudissements (amplement incompréhensibles)
3. TROLO, N°24, 10/08, Negro mulato liston
Déficient moteur puis (par conséquent) assez imprévisible (mais toujours faible). Silence
4. VELALUNA, N°18, 03/09, Negro bragado meano corrido
Toro anodin. Sans race ni solidité. Rien aux piques. Rien après. Silence
5. PLUMIFERO, N°160, 02/09, Negro bragado meano
Au sol bien avant les piques. Docile collaborateur ensuite. Applaudissements (?!)
6. METODICO, N°124, 01/09, Negro (bragado meano)
Carrément anovillado (!!!). Aucune ressource face au cheval. Partenaire inexorablement sans transmission à la muleta. Applaudissements (?!)