vendredi 21 juillet 2023

Corrida de Cebada / Présentation

Juan José Esquivel, grand protagoniste
de la corrida de 2015

 

DES TOROS ! DES TOROS ! DES TOROS !

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Le week-end arrive et, normalement, les Toros aussi au Plumaçon.

Le vendredi, c'est jour de course torista à la Madeleine depuis quelques temps (au moins sur le papier). Après l’impeccable présentation des toros de Cuadri l’an dernier (mais leur comportement fut décevant) la commission taurine a choisi de faire revenir un fer bien connu (et bien aimé). Celui des héritiers de Cebada Gago.

De prime abord, on aurait préféré voir d’autres élevages dans ce registre. Mais soit, nous verrons bien !

Le toro de Cebada, issu d’un croisement Domecq-Nunez, constitue à lui seul un encaste quasi propre. C’est en règle générale un animal plutôt bas et fin, astifino parmi les astifinos, qui ne facilite que rarement la tache du torero. La corrida telle qu'elle devrait toujours être. Tant mieux, on adore ça !

Au rayon souvenir, en 2016, la venue des Cebadas avait permis quelques moments d’émotions au tiers des piques mais aussi des expressions toreras remarquable (notamment Rafaelillo). Plus récemment, à Pampelune, ils ont déçu. Souhaitons que l’air Montois leur soit bénéfique et que l’élevage andalou nous donne le sourire d’un après midi de TOROS-TOROS, fait de tiers de piques épiques, de peur, de courage et de triomphes au son des "TORERO, TORERO" comme récompense ultime d’un public envers ceux qui s'y filent et s’exposent face au toro, au vrai !

Nous comptons pour cela sur deux valeurs sûres et un petit nouveau au Plumaçon. Domingo lopez Chaves mérite pour sa tournée d’adieu une sortie à la hauteur de sa carrière. Un véritable chef de lidia, qui malgré des hauts et des bas dans sa longue carrière peut s’enorgueillir d’avoir affronté tous les élevages les plus réputés et difficile. Merci maestro.

Les prestations madrilènes de Fernando Robleño, d’octobre puis de mai, font de lui un incontournable de ce type de cartels cette année. Fernando s'est rappelé au bon souvenir des organisateurs. Et qui sait ? peut être pourra-t-on revivre l'après midi de 2012 durant lequel il avait littéralement renversé nos arènes.

Nous souhaitons à Jésus Enrique Colombo le même parcours que ces ainés. Mais attention, ce n’est pas Pampelune ici ! Le public veille...