jeudi 25 décembre 2014

Photo souvenir (non mémorable) de 2014



Antonio Ferrera au Plumaçon en juillet dernier (toro de Victorino Martin).
Cette photo a permis à Cyrille Vidal d'obtenir la médaille d'or de la photographie professionnelle française dans la catégorie reportage.

dimanche 21 décembre 2014

Photo (bon) souvenir de 2014



Rafaelillo au Plumaçon en juillet dernier (devant les cameras de Canal Plus Toros) !!!
Cette photo fait partie de la rétrospective annuelle du photographe du journal Sud-Ouest Pascal Bats.

mercredi 19 novembre 2014

Intéressant... mais un peu incomplet !

Madeleine 2010                                                                                  - Photo L. Bernède -

Dans la revue TOROS qui vient de paraître (n°1989 du 14 novembre 2014), Alain Bonijol déclare au sujet de sa cuadra de caballos :

"J'ai la chance d'avoir des gens qui me défendent. A Mont de Marsan, par exemple, si je n'avais pas le soutien de la Ville (comprendre la municipalité), qui défend le tercio de varas, il n'y aurait plus la cavalerie Bonijol. Parce que Simon Casas, ce qu'il regarde aussi, c'est son porte-monnaie. Si je ne vais plus à Nîmes, c'est qu'il a regardé son porte-monnaie (comprendre et que le tercio de piques il s'en cague !). Je ne fais plus les arènes de Marie Sara. Pendant 20 ans on a fait les arènes des Saintes Marie de la Mer, mais il suffit que ce soit Marie Sara qui s'en occupe pour qu'on y aille plus (comprendre le tercio de piques elle s'en cague !). Si donc je vais à Mont de Marsan, c'est grâce à la municipalité et à la Commission Taurine, qui défendent bec et ongles la cavalerie Bonijol, pour le bien qu'il en pensent."

C'est aussi grâce aux aficionados qui l'ont réclamée et ont fait pression pendant des années quand même... 

jeudi 30 octobre 2014

The Maestro of the Maestros *

Photo empruntée (sans autorisation) au compte Facebook de Cyril Vidal

Manzanares c'était aussi ça. Pas tous les jours non, parfois... La photo remonte au 22 juillet 1996. Les arènes, évidemment, ce sont celles de Mont de Marsan. Le toro est un Alcurrucen. Manzanares laissa quelques souvenirs. Vicente Barrera coupa 3 oreilles.

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Vous pouvez cliquez là aussi.

lundi 13 octobre 2014

Collectif Madeleine 2015 (II)

Pour consulter le Cahier des Charges 2015 - 2017, cliquez là.


Automne 2011 : souvenir de la semaine taurine de St Sever (Ph. J. Angulo)


C'est, à quelques détails administratifs près, le même qu'en 2011. Quelques nouvelles mentions toutefois sur le thème du droit à l'image (suite à la diffusion de 2 corridas par Canal + Toros en 2014).

Manzanares, Fandiño, Juli, Adame, Castella, Rafaelillo, Dufau, Padilla, Luque, Léal, Ponce, Perera et Morante de la Puebla composent la "liste des toreros". La dernière fois, c'étaient seulement les premiers de l'escalafon... Cette liste n'est qu'un outil d'évaluation des propositions financières des candidats (s'il y en a). PAS DE PANIQUE !!!

Idem pour les ganaderias. Les nouvelles étant : Victoriano, Domingo Hernandez / Garcigrande, Miura, Nuñez del Cuvillo, JPD, Victorino, Cebada, Zalduendo. PAS DE PANIQUE NON PLUS !!!

PS : Audition des candidats (il y en aura au moins un) dans la semaine du 17 novembre 2014.

samedi 11 octobre 2014

Collectif Madeleine 2015 (I)

Madeleine 2008 - Photo Laurent Larroque (sauf erreur) -

C'est cette année dans l'indifférence (quasi) générale que l'appel d'offres pour l'organisation des corridas de la Madeleine a été lancé il y a quelques heures. Durée du contrat : 3 ans. Dépôt des (éventuelles) candidatures avant le 7 novembre à midi.

A suivre...


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Pour en savoir plus, cliquez ici.
Pour mémoire, cliquez là.

mercredi 8 octobre 2014

Rendez-vous au Grand Moun...

... finalement, y'a personne !!!

Morante de la Puebla (by Michel Volle lors de
la Madeleine 2006) : une valeur sûre !!!


Dans les clubs taurins de la ville, c'est vraiment le bordel ! C'est la guerre ! Tout le monde veut assister aux réunions du Conseil Consultatif Taurin. Un par peña. Deux par peña. Trois pas peña ! Pourquoi pas ? Elles sont si rares (et si instructives)...

A lire et à relire une nouvelle fois sans modération, le PV de la dernière rencontre. 
Et à comparer, si le cœur vous en dit, avec nos reseñas de la Madeleine.


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Consulter le compte-rendu du dernier CCT (!!!) : cliquez ici.

dimanche 28 septembre 2014

Les nouvelles arènes landaises (IV)

Renung




Toujours dans la série "finalement la tradition taurine ne se porte pas si mal", Renung. Loges et tribune permanentes, ceinture en dur. Décidément 2013 a été prolifique en nouvelles arènes...

Et c'est tant mieux !

dimanche 21 septembre 2014

Les nouvelles arènes landaises (III)

Campagne



15 loges. Une piste de 39 mètre sur 29. Le "Rolland Garros de la course landaise" a été mis en service le 31 mars 2013. Et c'est bien sûr dans la série "finalement la tradition taurine ne se porte pas si mal"...

Pour en savoir plus, cliquez ici. Et .

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PS : Si quelqu'un a un clicher des vieilles arènes en bois de Campagne, nous sommes évidemment preneur. Merci d'avance

dimanche 14 septembre 2014

Les nouvelles arènes landaises (II)

Sabres

Dans les années 1920...


Toujours dans la série "finalement la tradition taurine ne se porte pas si mal que ça", Sabres inaugurait en juin 2013 aussi une batterie de grandes loges en dur (dix en fait) dans l'enceinte même de l'école du village SVP !!!

Une arènes de plus dans les Landes.


... Et aujourd'hui dans la cour de l'école.

jeudi 11 septembre 2014

1,2,3... Soleil !!!

Saint Perdon au Plumaçon (an VI) - José Garrido dans ses oeuvres - Ph. E.E.

dimanche 7 septembre 2014

Les nouvelles arènes landaises (I)

Montfort en Chalosse

Montfort au milieu du XIXème siècle in "La Guyenne historique et monumentale"


Dans la série, "finalement la tradition taurine ne se porte pas si mal que ça", la commune de Montfort-en-Chalosse, dont l'histoire tauromachique est ancienne, s'est (re)dotée en 2013 de véritables arènes (avec callejon permanent) ; un peu comme à l'époque...


Les news arènes de Montfort en Chalosse en 2013 (copyright Spide 64)

lundi 1 septembre 2014

Saint Perdon au Plumaçon (an VI)

Mont de Marsan - Novillada Concours de ganaderias
José Garrido (Silence ; Ovation avec blessure) Alejandro Marcos (Salut ; Salut avec blessure) Louis Husson (Oreille ; Oreille)




Novillada marquée du sceau de l'émotion (version crispation), surtout après les blessures de José Garrido au 4ème et Alejandro Marcos au 5ème ; et bien que la plupart des novillos n'aient pas répondu aux exigences attendues dans ce genre de compétition.
Bonne présentation générale du lot.

1. Joinho, N° 426 de Palha, né en août 2010
3 piques. Ni vraiment brave ni vraiment noble mais finalement assez présent dans tous les tercios. De la fixité. De la promptitude dans la charge malgré les ravages occasionnés par les piques ; et en dépit de véritable alegria. Quelques applaudissements. 5/10

2. Rotito, N° 57 de Castillejo de Huebra, né en novembre 2010
3 piques. Mansito sans fond ni transmission (même s'il fit un temps illusion). Un peu de faiblesse. Silence. 3/10

3. Torrealto, N° 22 de Valdellan, né en avril 2011
5 piques. Manso con casta. Du piquant. De la mobilité. Une dose appréciable de couardise. Applaudissements. 6/10

4. Miralto, N° 33 de Predraza de Yeltes, né en mars 2011
3 piques. Novillo moderne. Assez complet (si on peut dire) mais sans supplément d'âme ni étincelle. Sans malice (ni durée d'ailleurs). Applaudissements (injustifiés). 4/10

5. Pirueta, N°25 de Sanchez Herrero, né en décembre 2010
3 piques. Bronco, tardo... et globalement imprévisible (tantôt arrêté et dangereux, tantôt plus maniable) ! Une présence constante et "20 minutes sous haute tension". Silence. 4/10 (encore, mais pour de toutes autres raisons)

6. Bandolero, N° 59 de l'Astarac, né en septembre 2010
3 piques. "Guardiolesque" au cheval (le tercio est malheureusement trop écourté) ; pour un batacazo d'anthologie à la 2ème rencontre (le novillo hésitant, chargeant puis s'arrêtant, et envoyant finalement valdinguer picador et monture comme une fichu de paille) !!! Le reste est moins brillant mais qu'importe : le novillo ne laisse pas passer les erreurs de placement du torero et n'a pas (évidemment) le "parcours" d'un Domecq. Vuelta al ruedo (légitime compte tenu de la bravoure, à la fois "récalcitrante" mais rustique et authentique ,de ce novillo). 7,5/10

José Garrido ne se hisse pas à la hauteur du Palha. Cherchant à rester stoïque. Jamais à s'adapter à son opposant. Epée desprendida (avec désarmé) et quelques descabellos. Avis etSilence. Un peu plus autoritaire mais pas beaucoup plus convainquant face au Pedraza. Il néglige trop ses positionnements et prend un énorme tampon (avec soleil en prime !). Inconscient (au sens quasiment propre), Garrido allonge démesurément sa faena. Demie desprendida et nouvelle série de descabellos (à l’extrême limite du 3ème avis). Départ pour l'infirmerie sous l'ovation.

Faena sans consistance d'Alejandro Marcos face à l'inconsistant Castillejo. 3/4 d'épée engagée (delantera). Salut (?!). Labeur court mais méritoire face à l'exigeant Sanchez Herrero. Il eut vraisemblablement le tord de vouloir lier à tout prix les passes (le novillo ne le supportait pas). Après l'épouvantable rouste qu'il reçut d'emblée (avec choc dans la région du cou !), son rapide retour des coulisses a été vécu comme un miracle par les spectateurs. Pinchazo sur le haut. Encore une épée de vaillant et quelques descabellos pour (ouf !) enfin rouler au sol son cauchemar. Avis, Salut (bien mérité) et (re) départ pour l'infirmerie.

Très approximatif (et très en difficulté) dans la lidia du Valdellan, Louis Husson est volontaire mais sans jamais trouver les bonnes réponses aux questions posées par son adversaire. Avantage toro évident. Estoconazo (!!!). Avis et oreille. Au novillo de l'Astarac, bien mis en valeur à la pique, la travail est ensuite bien trop long (ce n'est pas un novillo de 3ème tiers). Malgré une détermination évidente et un courage certain, Husson a laissé passer sa chance en début de faena. Encore un très bel engagement à l'épée mais cette fois elle est tombée. Avis et une oreille de plus. Notons aussi l'efficacité de son "intérim" au 5ème novillo.

Présidence, Didier Godin. 3 rencontres à chaque fois quelles que soient les spécificités des toros : proprement aberrant. Aberrant aussi le verdict final laissant desierto le prix au meilleur novillo mais relevant "ex-æquo" les pensionnaires de Pedraza de Yeltes (sans intérêt) et de l'Astarac (puissant et résolument brave : c'est ce que l'on cherche en concours !!!). Seul dans l'arène, Husson a également essuyé une belle voltereta au 6ème. Ses compagnons de cartels blessés, il ne souhaita pas sortir des arènes a hombros. Bon tercio de banderilles d'El Santo au même dernier novillo. Picadors (dans l'ordre de sortie) : Curro Sanlucar (archi-nul), Oscar Bernal (convenable), Nicolas Bertoli (difficile à juger), Aitor Sanchez (nul), Gabin Rehabi (très bien au 6ème, dans la volonté en tout cas, et justement ovationné). Les faits de course ont conduit à ce qu'il pique les 2 derniers novillos ; Alberto Sandoval (de la cuadrilla de Marcos) n'en piquant lui aucun. Commentaires incessants (et intempestifs) de Richard Milian à l'intention de Louis Husson. Durant le paseo, le Plumaçon rendit hommage à Hubert Yonnet...

lundi 21 juillet 2014

Madeleine 2014 : corrida du 20 juillet

Mont de Marsan - Toros de Miura
Rafaelillo (Oreille ; Oreille) Fernando Robleño (Silence ; Avis et Silence) Javier Castaño (Silence ; Silence)

Quelle course de Miura ! Et là, pour le coup, pas pour sa docilité !!! Remarquable de présentation mais aussi (et c'est différent) de présence en piste, la corrida du dimanche de la Madeleine est venue rappeler, comme ça arrive parfois, que l'élément central en tauromachie est bien le TORO DE LIDIA. Et des toros armés et prêts pour le combat, nous en avons eu. Nous en avons eu 6 ! Coriaces à divers degrés. Développant tous (sans exception) le sentido à la fois si spécifique de la maison mais finalement si rare. Peu ou pas de faiblesse.
17 piques (et pas des simulacres).
Le mayoral aurait du être invité à saluer en piste. Nous n'étions pas assez nombreux...

Rafaelillo. Prestation très valeureuse au 1er sur les 2 cornes. Le Miura est un danger de tous les instants. Le final "sombre" dans dans le tremendisme... mais pourquoi pas ? Estocade ahurissante compte tenu de la taille du toro. Oreille de poids ! Ca n'en valait pas deux, la 2ème vuelta que Rafaellilo s'octroie est superflue mais le Plumaçon aime fêter les guerriers ! Réception en véroniques hyper propres au 4ème. Le toro n'est pas des plus solides. Ses charges sont courtes. Pour plaire à tout prix disons que Rafaelillo privilégie un temps le racolage "facile" à la lidia telle qu'elle devrait être mais le Miura le remet très vite à sa place (Rafaelillo se fait prendre sans mal). Le reste est hallucinant. Rafaellilo fait alors péter 2 séries de derechazos qui sortent de nulle part ! Un pinchazo. Une demie en place et un coup de descabello rageur d'une intensité incroyable. Nouvelle oreille méritée pour Rafaelillo et sortie en triomphe sous les vivas de la foule (la seule cette année).

Face au 2ème, Fernando Robleño est bien décidé à offrir à l'animal la lidia qui lui convient. Il nécessite au 1er tiers une attention de tous les instants. A la muleta, Robleño cherche à maîtriser les événements mais le toro le gêne sans cesse, trottine, s'élance trop souvent à sa guise. Les efforts sont réels mais le bilan reste mitigé. L'épée, au 2ème essai, est mauvaise. 2 descabellos. Silence. Le 5ème toro met en danger Robleño sans cesse, il l'avertit à chaque passe et/ou tente de la crocheter ; un toro comme on en voit rarement et qui ne tolère absolument pas le toreo moderne. Pinchazo hondo. Demie en bonne place. Descabellos. Silence.

Au 3ème, bien lidié, les choses paraissent vite compromises. Pourtant, dans le style qui est le sien, Castaño arrive parfois à dominer le toro. A droite d'abord ; même si le toro ne s'en laisse pas compter. A gauche ensuite ; là, le Miura prend finalement le dessus. Faena méritoire. Le recibir au 2ème essai est hélas tombé. 2 descabellos. Silence (assez injuste). Au 6ème, Castaño et sa cuadrilla mettent tout en oeuvre pour valoriser les deux premiers tercios. C'est bien. Ce toro semblait un peu plus clair que les autres. Que neni ! Castaño ne se croise pas suffisamment au début. Le Miura a déjà tout compris ! Une série de derechazos très méritoire en milieu de faena. Face à ce type d'adversaire, le reste ne l'est pas moins, mais (évidemment) sans brio. Entière atravesada transperçante. Descabello. Silence (sévère).

Présidence M. Lalanne : il finit par comprendre que la musique n'a pas sa place pendant la guerre. Un militant anti-taurin a sauté en piste avant le paseo. Salut du picador Esquivel au 4ème, sans raison objective. Énorme paire de banderilles de José Mora au même. Bon tercio d'Angel Otero Beltran au 5ème (comme d'habitude). Une bonne paire de Fernando Sanchez au 6ème. Bon tercio également du picador Tito Sandoval face à ce difficile 6ème (5 piques).
Matadors et cuadrillas sont sortis (miraculeusement) tous indemnes de cet après-midi de toros. L'aficion montoise a chaleureusement salué tous les acteurs à leur sortie.
Enfin une authentique corrida de toros-toros au Plumaçon. L'écart avec les corridas de vedettes se creuse toujours un peu plus. Les années se suivent et se ressemblent.


CITATION DU JOUR : "On applaudit bien les toros pour leur présentation, il n'y a pas de raison qu'il n'en soit pas de même pour les picadors".
CITATION DE LA SEMAINE (entendue samedi dans les gradins du Plumaçon) : "Aujourd'hui c'est super, ils ont virés les cons de d'habitude pour mettre les gars de Canal Plus Toros"

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1. SOLTERO, N°76, 12/09, Cardeno oscuro
Un vrai Miura. Présent au cheval (sans bravoure), retors à souhait. Applaudissements
2. NARANJITO, N°48, 12/09, Cardeno mulato liston
Manso encasté. Il se réserve très vite mais l’intérêt demeure. Silence
3. FLAMENQUILLO, N°66, 12/08, Cardeno giron cinchado
Peu de poder. Des problèmes locomoteurs. Mais du danger malgré tout et une race présente jusqu'à la fin. Quelques applaudissements (seulement)
4. PATASLARGAS, N°60, 02/09, Negro bragado corrido
Un peu de faiblesse mais quelle présence. Le danger est constant. Grande ovation
5. VELERO, N°78, 01/10,  Cardeno oscuro
De la violence en guise de bravoure. Plus qu'un os à la muleta. Silence (pour cet aurochs)
6. AGUILERO, N°49, 01/10, Castaño bragado corrido codillero
Encore un Miura. Manso (5 piques) et ne laissant passer aucune approximation. Émotions garanties. Applaudissements (pour l'ensemble du lot)

dimanche 20 juillet 2014

Madeleine 2014 : corrida du 19 juillet

Mont de Marsan - Toros de Victorino Martin
Diego Urdiales (Oreille ; Oreille) Manuel Escribano (Silence ; Avis et Oreille) Alberto Aguilar (Vuelta ; Avis et Silence)

Corrida de Victorino insatisfaisante pour ce qui est de la présentation. Des toros "bien faits" peut-être mais peu dignes d'une plaza de catégorie (pour ce type de corrida c'est sûr), en taille, en tête, bref en trapio. Décevant, très décevant aussi (et quoiqu'en disent certains) le comportement. La caste, mettant parfois en valeur le travail des toreros, mais se diluant indéniablement dans trop de "maniabilité" et de faiblesse (elle est quasi endémique !). Les piques ne sont que symboliques.
12 rencontres.

Consciencieux face au 1er, mais le toro ne répond pas vraiment dans un 1er temps, Urdiales réalise de vrais bons moments sur la corne gauche ; avec (notamment) quelques naturelles d'école (!!!) et un doblon énorme sur le même côté. Faena courte et efficace. Le 1er pinchazo est donné avec une énergie incroyable. Grosse rouste à la 2ème tentative : épée trasera mais quel engagement !!! Oreille justifiée. En difficulté dans la lidia du 4, tardo au cheval, la faena n'est pas convaincante. A droite, Urdiales se retire trop vite et le toro ne répète pas. A gauche c'est mieux mais le torero n'est pas tout à fait à la hauteur des possibilités de l'animal au 3ème tiers (une naturelle isolée + un derechazo sur la fin). Superbe épée : lente et décomposée. L'oreille n'est pas scandaleuse mais la sortie en triomphe qui en découle est quand même un peu légère.

Le 2ème toro est faible, mais comme souvent chez Victorino tient quand même (péniblement) le coup au 3ème tercio. Escribano n'a visiblement pas les armes pour ce type de confrontation. Demie au milieu du dos. 2 descabellos. Silence. Son picador massacre en 2 piques (aussi) au milieu du dos le 5ème. Tercio de banderilles médiocres et inutilement allongé. Toreo de profil, systématiquement sur le passage ; appréciés des gogos (et Dieu sait qu'il y en a). Escribano passe complètement à côté de la "toréabilité" de son toro. L'estocade est bien poussée. Avis. Oreille sans pétition et regrets pour l'aficion...

La lidia d'Alberto Aguilar au 3ème est précise. Et la faena du même acabit (surtout à gauche) : replacement utile, douceur (par moment), décontraction et honnêteté. Final par doblones de grande qualité (même si le toro porte peu). 2 pinchazos et une épée sincères (mais légèrement tombée). Vuelta méritée pour la meilleure prestation de la Madeleine. Au 6ème, le tercio des piques est un peu surjoué (la 3ème rencontre est largement superflue). Face à un toro qui se défend les efforts sont vains. Encore un pinchazo puis une demie en place. 2 descabellos. Avis et silence.

Escribano (29 ans) et Urdiales (39 ans) se présentaient au Plumaçon. Présidence M. Lalanne : musique insupportable et oreilles de sous préfecture (mais ça fait longtemps qu'ils n'en ont plus le monopole). Brindis de Urdiales à Guillaume François (président de la commission taurine) et de Manuel Escribano à Geneviève Darrieussecq : les places sont chères !


CITATION DU SOIR : "La nuit tous les chats sont gris... Et les anti-taurins aussi".

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1. JARRINERA, N°78, 01/10, Negro entrepelado
Très discret aux piques. Un fond de caste à la muleta. Ovation (très exagérée)
2. MOSQUITO, N°11, 02/10, Negro
Très déficient au niveau moteur. Puis sur la retenue évidemment. Silence
3. PASTELISTO, N°41, 02/10, Negro entrepelado bragado meano
Manque de de fond mais surtout de force (!). Maniable. Ovation (encore exagérée)
4. BORRAJERO, N°17, 01/09, Negro entrepelado bragado meano
Tardo mais encasté. Silence
5. BODEGON, N°43, 01/09,  Negro entrepelado bragado meano
Bon toro de 3ème tiers. Applaudissements (du public d'aujourd'hui)
6. ESCRIBA, N°81, 04/10, Negro entrepelado
Trop de faiblesse pour exister au cheval. Sur la défensive. Applaudissements (?!)

Madeleine 2014 : novillada du 19 juillet

Mont de Marsan - 4 Novillos de Camino de Santiago
Gines Marin (Applaudissements ; 2 Oreilles) Louis Husson (Silence ; Oreille)

Sans être un très gros fracaso, la novillada de Jean Louis Darré est en tout cas une vraie et grosse désillusion. Les novillos présentent bien trop de faiblesse. La force est un critère minimum. La faiblesse, elle, est absolument rédhibitoire... Surtout lorsque les signes de caste véritable sont loin, très loin d'être légion (c'est un euphémisme).

Gines Marin. Toreo d'Ecole taurine face à inoffensif 1er : des passes pour des passes. Un pinchazo en place puis une bonne entière. Salut timide depuis le callejon (c'est déjà pas si mal). A peu près pareil au 3ème avec davantage de répercussion sur le public du fait du novillo (un peu plus présent). Encore une belle épée (dans l'exécution plus que dans l'emplacement). 2 oreilles sans la moindre signification.

On regrettera l'erreur de lidia de Louis Husson au 2ème : piqué une 3ème fois au cheval de réserve alors qu'on aurait voulu le voir en face. Le reste est également approximatif : choix des terrains, longueur des passes, placements, rien à gauche... 2 pinchazos sincères et estoconazo. Silence. Le 4ème est un boeuf. La faena est longue et sans justification. Encore un estoconazo !!!Oreille pour le coup d'épée. Normal.


Le 1er novillo, complètement invalide, a été changé. Apparemment, on avait perdu le sobrero.
Présidence M. Gruet : néfaste et à la botte de l'organisation : besoin de l'autorisation du callejon pour changer le 1er novillo (!!!), tercios de banderilles écourtés (!), musique sans la moindre raison, oreilles surréalistes (après avoir refusé à la non piquée une des seules oreilles probantes de la Madeleine ; on croit rêver !!!)
Pas de sorteos distribués aux aficionados.

CITATION DU MATIN : "Les intellos ne font pas toujours de grands toreros ; par contre pour la présidence ça pourrait aider".
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1 Bis. N°61, Negro
Trop gras et excessivement faible. Absolument aucune transmission. Légers applaudissements (?!)
2. N°54, Negro
Bravito avec de la mobilité et une certaine présence (encore trop de faiblesse hélas). Applaudissements (normal)
3. N°72, Negro liston
Novillo sans grand intérêt. Noble mais trop faible. Ovation injustifiée.
4. N°44, Negro
Morucho ; ça parait toujours sévère mais c'est juste un constat. Quelques applaudissements (?!)

samedi 19 juillet 2014

Madeleine 2014 : corrida du 18 juillet

Mont de Marsan - Toros de Joselito et Fuente Ymbro
Juan José Padilla (Silence ; Silence) Ivan Fandiño (Avis et Salut ; Silence) Joselito Adame (Oreille ; Silence)

3 toros de Joselito, correctement présentés, qui sans atteindre des sommets (loin de là) étaient plus intéressants que ceux de l'an passé (voir détails plus loin).
7 piques.
3 toros de Fuente Ymbro, de bonne présentation générale. Le 1er, mal châtié, restera une énigme mais semblait manquer de fond. Le 2ème ne tenait pas debout. Le 3ème sauve un peu les apparences mais, malgré quelques fulgurances, ne présenta pas un vrai intérêt.
Les bonnes courses de Fuente Ymbro au Plumaçon ne sont plus qu'un lointain souvenir (mais disons aussi que les cartels ne sont pas les mêmes).
7 piques dont 3 au moins négligeables.

Juan José Padilla nous gratifia d'un tercio de banderilles d'assez bonne tenue au 1er. L'entame de faena est autoritaire mais le reste manque cruellement de profondeur (de sincérité) et de dominio. 2 pinchazos honnêtes. Une entière de côté. Silence. Très négligeant dans la lidia du 4ème (piqué une 3ème fois après les clarines), il ne tente rien. Demie en place. Silence.

Ivan Fandiño. Faena consciencieuse au 2ème (fuyard). Sans résultat à gauche mais ferme sur la corne droite (et sur le bon terrain). 2 pinchazos sans rien à redire. Estocade "maison" au 3ème envoi (mais trasera). 2 descabellos. Avis et salut justifié. Rien à faire face à l'impotent 5ème. Il n'y aura pas de passe de 5 pour Fandiño !... qui doit réviser désormais le choix des ganaderias avec lesquelles il souhaite s'afficher. Pinchazo sans conviction. Demie finement posée. Silence.

Joselito Adame, qui afficha une certaine envie, fut bien trop approximatif face au 3ème (surtout au début) : trop piqué à la première rencontre, quite inopportun, entame de faena encore trop exigeante pour le toro ; notons ensuite le bras bien devant (c'est si rare !), la distance offerte à l'animal et la recherche de douceur. Épée hyper engagée (légèrement tombée). Oreille, sinon vraiment méritée, disons qu'il est allé la chercher ! Face au 6ème, plus compliqué que prévu au départ, Joselito laisse un quite par zapopinas quasi réussi mais ne se hisse finalement pas à la hauteur de son adversaire. Il ne s'accroche pas. Dommage pour lui. La bonne impression globale laissée au précédent est ternie. Vilaine demie épée et quelques descabellos. Silence.

Présidence, Nathalie Garcia : RAS. Joselito Adame se présentait au Plumaçon. Padilla a été secoué au 1er (et légèrement blessé au visage !). Première bonne paire de banderilles de la feria de la part de Jarocho au 3ème (cuadrilla de Adame). C'est la première fois que le Plumaçon recevait ce genre de "duel ganadero" : nous n'en avons absolument pas compris l'intérêt.
Il faudrait vraiment dire aux bandas de ne pas jouer avant la sortie complète des toros.

CITATION DU JOUR : "Qui dit qu'il a fait moins chaud qu'hier ?"
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1. MIMOSON (Joselito - El Tajo), N°11, 04/10, Negro
Pas un grand toro mais pas dénué d'intérêt. Il prend de plus en plus d'importance au fil de la faena. Silence (sévère)
2. TONADILLERO (Joselito - La Reina), N°50, 11/09, Jabonero
Manso galopeur à l'imprévisibilité intéressante mais assez vite éteint. Silence
3. CERILLERO (Joselito - La Reina), N12, 01/10, Castaño bragado meano
Bravito mais manque de force (et sans doute aussi de fond). Applaudissements
4. ILUMINADO (Fuente Ymbro), N°211, 11/09, Jabonero
Une certaine présence au cheval et puis plus rien. Silence
5. MAJEZA (Fuente Ymbro), N°154, 09/09, Negro
Invalide à peine égratigné aux piques. Sifflets
6. VERDERON (Fuente Ymbro), N°108, 07/09, Negro liston
Anodin dans les 2 premiers tiers. Un peu de répondant ensuite. Silence

vendredi 18 juillet 2014

Madeleine 2014 : corrida du 17 juillet

Mont de Marsan - Toros de La Quinta
Antonio Ferrera (Silence ; Oreille) El Juli (Silence ; Sifflets) Ivan Fandiño (Oreilles ; 2 Oreilles)

Corrida de correcte de présentation à pauvrement présentée (notamment le 2ème toro). Rien à voir en tout cas avec le "GESTE" tant annoncé de Messieurs Juli et Fandiño. Un mensonge de plus ! Cet après-midi confirme l'état préoccupant sinon piteux dans lequel se trouve (hélas) la ganaderia de La Quinta. Aucune véritable présence en piste. Aucune présence au cheval (sauf peut-être le 6ème). Absence totale d'émotion. Rien ou si peu de ce qu'on attend de l'encaste Santa Coloma.
12 picotazos (dont la moitié plus petits encore).

Antonio Ferrera. Sans option face à l'inutile 1er. 4 pinchazos profonds. Une vilaine entière. Silence. Toreo profilé puis populiste (dans les cornes) face à l'insipide 4ème. Épée tombée (salement "hémoragisante") et éhontément "vendue" par le torero. Oreille (dans la lignée des précédentes... mais pire !)

Face au 2ème, El Juli nous offrit sa version mécanique, systématiquement décroisée et à base de demi-passes. 2 pinchazos de margoulin et entière du même nom. Silence. Passons. Attitude absolument irrespectueuse de l'aficion au 5ème (brindé au public ?!?!). Quel manque de fierté ! Quelle réputation usurpée !!! Pinchazo dans les bas-fonds. Entière de chacal. Sifflets (amplement mérités) et belle bronca à la sortie.

Ivan Fandiño. Rien à faire (ou presque) avec le 3ème, impropre à la lidia ; à part le traditionnel racolage de feria. Bonne estocade (un peu tendida). 50 mouchoirs. Oreille (?!). Toreo assez grossier, quelque fois accroché et finalement plutôt brouillon face au lent et conciliant 6ème. Le public a eu l'air de bien aimer. Encore une bonne épée (à peine desprendida). 2 oreilles carrément aberrantes.

Présidence, M. Franck Lanati : musique intempestive, oreilles absurdes et décrédibilisantes (pour lui, mais ça c'est acquis, mais aussi et surtout pour nos arènes). Fandiño a gardé ses souliers (c'est à souligner). 4ème grande porte consécutive pour lui au Plumaçon !
Le Plumaçon est une fournaise !!!
A noter le matin : novillada non piquée "muy entretenida" du fait de la difficulté constante des erales. El Adoureño, sérieusement blessé, n'a pu tué le novillo désordonné puis carrément avisé du Lartet. C'est Daniel Garcia Navarrete, subissant rouste sur rouste mais refusant d'abdiquer (au novillo plein de genio d'Alma Serena d'abord, face au Casanueva ensuite - querencioso et retors - ), qui s'est fait le plus remarqué.

CITATION DU JOUR : "On peut tromper une fois 1000 personnes. Mais on peut aussi tromper une personne 1000 fois ; et même 1000 fois 1000 personnes."

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1. ESPARTERO, N°89, 11/08, Cardeno coletero
Trop faible pour exister. Insipide. Silence
2. ESCANDALOSO, N°17, 02/09, Cardeno coletero
Toro sans aspérité. Transparent au cheval. Invisible à la muleta (et portant bien son nom pour ce qui est de sa présentation). Silence
3. GUAPITO, N°9, 01/10, Cardeno claro caribelo (et j'en passe)
Une certaine envie mais pas les moyens de les exprimer. Silence
4. JINETE, N°12, 01/10, Cardeno coletero
Non piqué car frisant l'invalidité. Carrément soso. Silence
5. LENTISCO, N°61, 10/09, Cardeno claro careto calcetero coletero (rien de moins)
A peine égratigné aux piques. Sur la réserve ensuite. Silence
6. LENTISCO, N°61, 11/08, Cardeno oscuro
Un peu de bravoure... mais tellement de faiblesse ! Applaudissements

jeudi 17 juillet 2014

Madeleine 2014 : corrida du 16 juillet

Mont de Marsan - Toros de Zalduendo
Morante de la Puebla (Silence ; Silence) José Maria Manzanares ( Avis et Oreille; Oreille) Thomas Dufau (Salut ; Salut)

Petite, bien petite corrida de Zalduendo ; quelques-uns correctement armés mais les 4ème et 5ème avec une corne largement éclatée. Bref, une présentation indigne d'un Plumaçon qui se targue souvent de proposer, même aux vedettes, des toros respectables.
Le dénominateur commun de l'après-midi fut les gueules ouvertes et les langues pendantes de ce bétail (car c'est bien de bétail dont il s'agit). Sans intérêt.
12 piques (parce qu'il le fallait bien).

Morante de la Puebla. Aucun effort au 1er. 3 pinchazos en passant et demi caida. Silence. Guère mieux au 4ème. Si, si, ça va venir. Non ! Finalement non. Estocade trasera. 5 descabellos du bout des doigts. Silence (comme à la Maestranza !). Et quelques sifflets à la toute fin...

Économisant d'emblée le peu de force du 2ème, José Maria Manzanares lui sert le toreo d'infirmier à mi-hauteur (fuera de cacho n'est plus tout à fait le mot à ce niveau là). Recibir en assez bonne place mais sans engagement véritable. Avis et oreille (conforme à ce genre de "corrida"). Idem au 5ème. Lignes droites et remates systématiquement vers le haut. Premier temps des passes toujours escamoté. Morante, lui, a le mérité de ne pas être médiocre. Bonne estocade et nouvelle oreille (conforme à ce genre de "corrida"). Manzanares sort a hombros du Plumaçon pour la 1ère fois. Ça ne restera évidemment dans aucune mémoire.

Face au 3ème, Thomas Dufau a tenté coûte que coûte de créer un peu d'émotion ; puisque celle-ci n'était pas naturellement présente (si vous voyez c'que j'veux dire). Un pinchazo engagé. Une demi en place. Salut. Faena à la fois superficielle mais juste et templée (hélas un peu trop longue et entâchée des affreux redondos). Pinchazo "sur le haut" puis pinchazo hondo et descabello. Salut légitime (mis à part la présentation ridicule de l'adversité)

Présidence, M. Franck Lanati. RAS. C'est déjà pas si mal. La corrida de Zalduendo était entièrement cinqueña. Les arènes étaient presque pleines (mais pas complètement).
En attendant Fandiño, Morante torée pieds nus... Et Dufau aussi ! Ce dernier a reçu le 6ème "toro" a puerta gayola et ses deux entames de faenas furent accompagnées d'un air de flamenco spontané. Pas mal.
Apparemment la première épée de Morante n'était pas suffisamment tranchante.
Au Plumaçon (où vous le savez, l'on se plait parfois à bafouer quelques-unes de nos libertés) désormais, toute sortie des arènes est définitive ! Aaahhh. Ils veulent nous empêcher de boire de l'alcool...
CITATION DU JOUR : "El arte ne tiene zapatillas".

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1. JAQUIMA, N° 183, 04/09, Castaño
Inutile dans tous les tercios. Légers sifflets (amplement justifiés)
2. ZOLOCHO, N°229, 05/09, Negro
Exsangue après la 1ère pique. D'une certaine "noblesse" ensuite (à condition de ne pas le contraindre). Applaudissements (amplement incompréhensibles)
3. TROLO, N°24, 10/08, Negro mulato liston
Déficient moteur puis (par conséquent) assez imprévisible (mais toujours faible). Silence
4. VELALUNA, N°18, 03/09, Negro bragado meano corrido
Toro anodin. Sans race ni solidité. Rien aux piques. Rien après. Silence
5. PLUMIFERO, N°160, 02/09, Negro bragado meano
Au sol bien avant les piques. Docile collaborateur ensuite. Applaudissements (?!)
6. METODICO, N°124, 01/09, Negro (bragado meano)
Carrément anovillado (!!!). Aucune ressource face au cheval. Partenaire inexorablement sans transmission à la muleta. Applaudissements (?!)

samedi 28 juin 2014

Ça c'est dit ! (suite et sans doute, hélas, pas fin)




Dans la série "ça c'est de la communication", Marie Sara "prestataire en chef" de nos arènes vient de dévoiler les derniers cartels de la Madeleine 2014 ; à savoir (notamment) celui de la novillada piquée.

L'information, d'abord diffusée par l'incontournable Mundotoro, a évidemment été reprise partout (même dans SUD-OUEST !). Evidemment sans vérification...

L'histoire ne dit pas s'il y aura plus de monde à la novillada piquée du samedi ou du dimanche. Ni quelle est l'affiche de celle du samedi.

Aucun rectificatif pour le moment.
Wait and see...

mercredi 18 juin 2014

Oh putain 20 ans !!! (III)

César Rincon au Plumaçon l'année de son "éclosion" (1991) 
- Photo Bertrand Caritey -


Merci de vos (indispensables) messages de rappel à l'ordre !!!

1994, c'est aussi évidemment l’inoubliable rencontre entre César Rincon et Bastonito de Baltasar Iban le 7 juin à Madrid.

En musique (!!!) : cliquez ici.

Ou dans l'ambiance de Las Ventas (mais sans le tercio de piques) : cliquez là.

dimanche 15 juin 2014

Ras le balai-brosse est-il un gimmick ?



"Dans mon immeuble, c’est donc la gardienne, madame Da Silva, qui agite le chiffon rouge. Mais le reste du temps, c’est avant tout les politiques qui procèdent de la sorte, notamment au moment des campagnes électorales. Suffit d’écouter la radio, suffit d’écouter la télé : ces temps-ci, pas un jour sans qu’un homme politique n’en accuse un autre d’agiter le chiffon rouge de ceci ou cela… Ils ne s’accusent jamais de passer la serpillère ou de passer l’aspirateur, mais sans cesse ils s’accusent d’agiter le chiffon rouge ! « Le chiffon rouge » de l’entrée de la Turquie dans l’Union, « le chiffon rouge » du vote des étrangers lors des scrutins locaux, « le chiffon rouge » de l’arrivée des chanteurs des Twin-Twin à la tête de France Inter… Quand un homme politique agite un « chiffon rouge », ce n’est évidemment pas pour faire la poussière, mais c’est pour effrayer, pour exciter les électeurs, comme on excite les taureaux dans les arènes des corridas…"

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Les vedettes (auto-proclamées) n'étaient pas présentes à Séville, les arènes ne se sont pas remplies, il n'y eu pas (à ce que l'on dit) de triomphes retentissants...
A Madrid, c'était mieux (à ce que l'on dit). Il fait dire qu'elles y étaient toutes (ou presque) !

Ceux qui pensent que les figuras sont indispensables dans les ferias n'ont pas fini d'agiter le chiffon rouge. Mais heureusement, Morante de la Puebla, José Maria Manzanares et Julian Lopez "El Juli" seront bien présents à la Madeleine !

Pour (ré)écouter la Chronique Taurine de Mister Pommier sur France Inter : CLIQUEZ ICI.

vendredi 13 juin 2014

Ça c'est dit !

Arènes du Plumaçon - Souvenir de la Miurada de 2008 -

Alors que la location pour les corridas de la Madeleine est désormais ouverte, Simon Casas, "prestataire-adjoint" de nos arènes vient de déclarer :

"Miura n'est plus le grand élevage mythique que les gens croient. Comme il a une image de marque très forte, au bout du compte, bon ou mauvais c'est pareil pour lui. Cet élevage jouit d'un mythe historique depuis la mort de Manolete mais s'il s'appelait pipette il n'existerait plus. Les mythes s'éteignent aussi."

Ça c'est de la communication !


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Le dimanche 20 juillet, il y aura au Plumaçon des toros de Miura... Mais s'ils s'appelaient Pipette ce serait pareil...

Pour en savoir plus : cliquez ici.

dimanche 18 mai 2014

Oh putain 20 ans !!! (II)

Julio Aparicio le 3 mai 1997 à Mont de Marsan


Julio Aparicio (le fils) n'a toréé qu'à 2 occasions au Plumaçon. Il n'a pas laissé un souvenir impérissable. La 1ère fois, c'était en 1997, c'était un festival. Et la 2ème, en 2009, une corrida de Victoriano del Rio...

Le 18 mai 1994, à Madrid, il avait fait ça :

(ça se passe autour de 1h45)

Ni la télé, ni les années n'ont de prise sur la force de cette oeuvre.
Il parait que ça n'arrive que tous les 20 ans...

jeudi 8 mai 2014

Rendez-vous à l'ancien Leclerc...

... car au Grand Moun, y'a trop de monde !



Suite à l'annonce officielle des cartels de la Madeleine au Plumaçon par Mme Geneviève Darrieussecq, maire de Mt de Marsan, et Guillaume François, président de la CTEM (voir photo jointe), une réunion du fameux (et très fréquenté) Conseil Consultatif Taurin se tenait le 30 avril dernier...

Ça valait vraiment le coup d'attendre !!!

A lire et à relire sans la moindre modération. A diffuser sans une once d'hésitation.
D'autant que nous ne recevrons vraisemblablement plus les comptes-rendus suivants.



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Photo : Super Fabienne lors du Festival Punk de 1977 dans les arènes montoises, extraite de la page Facebook "Le massacre des bébé skaï". D'autres extraordinaires clichés vous y attendent.