dimanche 8 décembre 2013

Pourquoi vont-ils voir des corridas ?

Scan extrait de l'ouvrage "Pourquoi il vont voir des corridas" (Ed. Atlantica 2013)

A cette question, quelqu'un a répondu sur un célèbre réseau social (qui n'est pas Twitter), pour picoler avant, pour picoler après (et pour picoler pendant)...

C'est vraiment dégueulasse !

________________________________

Nos recherches ont fini par aboutir. La photo  a été prise le vendredi 16 juillet 2010 (en ouverture de la Madeleine). Il s'agissait d'une corrida de Miura (la dernière lidiée au Plumaçon à ce jour)

Dans une célèbre revue taurine (qui n'est pas Terres Taurines) l'on peut lire au sujet de cet après-midi là :

"Je partais vers les arènes plein d'enthousiasme pour voir cette "...corrida de Miura qui en terme de marques dans le torisme est parmi ce qui se fait de mieux" comme l'avait écrit un responsable (ndlr : toujours en activité) de la commission taurine de Mont de Marsan dans le bulletin La Suerte distribué devant les arènes. Bien que je cherche encore la définition du terme torisme... Ce concept a fait pschittt !!!
Car cette course de Miura était tout simplement imprésentable. Punto. Comment laisser croire que cette corrida hétéroclite, disparate, sans aucun toro qui puisse rapeller de près ou de loin un Miura (exception faite du 5ème) ait été choisie par des gens compétents et responsables (ndlr : toujours en activité) ?
On pourra ensuite discuter de la mansedumbre, de la faiblesse, voire de l'invalidité de certains, pas des piques car il n'y en a pas eu (sauf au 5ème remarquablement lidié par la cuadrilla de Rafaelillo), le problème majeur est là : une présentation générale injustifiable. De plus, trois toros au moins, en plus du 3ème déjà renvoyé pour boiterie, le 3ème bis "playero" désarmé dont la corne droite criait souffrance, le 4ème, anovillado et invalide et le sobrero lui aussi invalide auraient très bien pu repartir aux corrales.
Dans cette pénitence qui nous fut imposée, heureusement que Rafaelillo, en payant comptant, en s'engageant, en se battant a su nous faire avaler la pilule (...). Padilla nous a bien montré que l'ouverture était selon lui difficile. Le 4ème était un novillo décasté, faible, quasi invalide. Lescarret s'est coltiné un Miura déclassé, sans race... ni cornes, ni options taurines. Le sobrero de José Vasquez, invalide, n'aurait jamais dû rester en piste sans la complaiance de la présidence.
Le plus inquiétant dans tout cela est le manque de réaction du public devant un spectacle aussi navrant (ndlr : ça c'est dur !). Cela fait réfléchir..."

Vivement la prochaine Miurada !

PS : Qui sait ? Bernard Hiribarren, auteur de la photo, ou Marc Delon, maître d'oeuvre de cet ouvrage collectif, nous transmettrons peut-être la photo...